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La pandémie a prouvé que nous pouvons limiter le réchauffement climatique : voici comment

En 2020, les émissions de CO2 auraient diminué de 6,3 %

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Dhaka pendant le confinement — Ibnul Asaf Jawed / Shutterstock.com

Des scientifiques indiquent que les réductions d’émissions de gaz à effet de serre lors du début de la pandémie de Covid-19 prouvent qu’il est tout à fait possible d’atteindre les objectifs de l’accord de Paris.

Des progrès importants en 2020

L’objectif principal de l’accord de Paris est de maintenir l’augmentation de la température mondiale en dessous de 2 degrés Celsius et de mener des efforts encore plus poussés pour limiter l’augmentation à 1,5 degré Celsius au-dessus des niveaux préindustriels. Des scientifiques indiquent que les réductions d’émissions de gaz à effet de serre lors du début de la pandémie de Covid-19 prouvent qu’il est tout à fait possible d’atteindre ces objectifs.

D’après les études publiées dans les revues Nature GeoscienceClimatic Change et Philosophical Transactions of the Royal Society B, les émissions de dioxyde de carbone auraient diminué de 6,3 % en 2020. Il s’agit de la plus forte baisse des émissions de CO2 observée depuis la crise financière de 2009. Les auteurs de l’étude indiquent qu’elle est encore plus importante que la baisse des émissions observée à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

La baisse des émissions au cours de la première année de la pandémie est due au bouleversement des économies et du mode de vie au niveau mondial. Ainsi, il est techniquement possible d’atteindre les objectifs de l’accord de Paris si nous apportons des changements équivalents de manière ciblée et contrôlée.

Confinement
— STUDIO CLIMATS / Shutterstock.com

Utiliser des énergies renouvelables

La diminution massive des transports terrestres serait le principal facteur de réduction des émissions de dioxyde de carbone. Au lieu de supprimer ces transports, l’on pourrait les alimenter avec des énergies renouvelables. On pourrait ainsi réduire les émissions sans créer un handicap pour les pays et les populations.

« Ce ne sont pas seulement les individus qui font leur part pour réduire leurs déplacements – ce genre de choses n’est pas la solution. Nous avons besoin d’une transition planifiée dans la société pour mettre en œuvre les changements nécessaires », ont souligné les chercheurs.

Enfin, ils rappellent que l’effort pour limiter la hausse des températures est un combat pour une planète habitable. Bien que l’objectif de 1,5 degré Celsius nous échappe des mains, chaque friction de degré de réchauffement compte. « Si nous nous retrouvons à 1,6 °C, c’est mieux que 1,7 °C ; si nous nous retrouvons à 1,7 °C, c’est bien mieux que 2 °C. Si nous nous retrouvons à 2 °C, c’est beaucoup mieux que là où nous nous dirigions il y a 20 ans, c’est-à-dire vers 5 °C », a déclaré la climatologue Katharine Hayhoe de la Texas Tech University.

Par Kanto Andriamanjatoson, le

Source: Science Alert

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