ー kholywood/ Shutterstock.com

Organiser les Jeux olympiques d’hiver et ne pas avoir de neige. Tel fut le comble de la capitale chinoise lors des dernières olympiades. 100 % de la neige présente à Pékin était de la neige artificielle, explique un rapport du Sport Ecology Group de l’université anglaise de Loughborough. 

Vous l’aviez peut-être remarqué devant votre télévision, pas un flocon de neige n’est tombé sur les sites de Yanqing et de Zhangjiakou entre le 4 et le 20 février dernier. Ces deux sites qui ont accueilli les épreuves majeures comme le ski alpin, le biathlon, le ski de fond ou les épreuves freestyle étaient parsemés d’une poudreuse artificielle. 

En effet, ce léger manteau blanc qui recouvrait joliment les pistes de Pékin était de la fausse neige. Cette neige de culture a pu être déployée sur les quatre sites du ski alpin grâce à 355 canons à neige délivrés par la société italienne TechnoAlpin. 

Cette décision a fait grincer beaucoup de dents car, en plus d’un coût élevé (plus de 20 millions d’euros selon la société), cette méthode est désastreuse pour l’environnement : 185 millions de litres d’eau pour produire la neige, destruction des sols et risques d’érosion notamment. 

En 2018, la Corée du Sud, qui accueillait les Jeux olympiques de Pyeongchang, avait eu recours à 90 % de neige artificielle. 

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