La NASA exclut l’origine extraterrestre des ovnis dans son dernier rapport

La NASA a publié un rapport final sur les phénomènes aériens non identifiés (PAN), plus communément appelés ovnis. L’agence spatiale américaine a conclu qu’il n’y avait aucune preuve que ces objets mystérieux soient d’origine extraterrestre, et qu’ils ont plutôt des explications terrestres banales. Le rapport propose également des recommandations pour améliorer l’étude et la communication sur les PAN.

Une équipe d’experts pour étudier les PAN

L’équipe chargée d’étudier les PAN a été créée en 2022 par la NASA, avec pour mission de collecter et d’analyser toutes les données disponibles sur ces phénomènes, et de proposer une stratégie pour que la NASA continue à les étudier. L’équipe était composée de scientifiques, d’ingénieurs, de pilotes et d’analystes de la NASA, ainsi que de consultants externes.

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L’équipe a présenté ses résultats dans un rapport et une conférence de presse le 14 septembre 2023. Le rapport est basé sur l’examen des événements impliquant des PAN, dont certains ont été rendus publics par le gouvernement américain en 2021. Le rapport présente également les méthodes utilisées par l’équipe pour analyser les données, les défis rencontrés et les perspectives futures.

Absence de preuve d’une origine extraterrestre

Le rapport final de l’équipe affirme qu’il n’y a aucune preuve que les PAN soient d’origine extraterrestre. David Spergel, le chercheur principal de cette étude basé à l’université de Princeton, a déclaré que la plupart de ces phénomènes pouvaient être attribués à des objets terrestres, tels que des avions, des ballons météorologiques et des drones. « Nous ne trouvons aucune preuve que les PAN soient d’origine extraterrestre », a-t-il affirmé.

Certains événements restent inexpliqués, mais c’est surtout à cause du manque et de la faible qualité des données disponibles sur la plupart des PAN. Les données militaires sont en grande partie classifiées car le gouvernement américain garde le secret sur la nature des instruments qui les capturent, et les données civiles proviennent souvent de photos floues prises avec des téléphones portables ou de souvenirs imprécis.

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Le défi de la collecte des données

Nicola Fox, responsable de la direction des missions scientifiques de la NASA, a souligné l’importance de données plus fiables pour des conclusions scientifiques solides. « Bien qu’il existe de nombreux témoignages oculaires et visuels associés aux PAN, il ne s’agit pas de récits cohérents, ni d’observations détaillées, ni d’observations classées permettant de tirer des conclusions scientifiques définitives sur la nature et l’origine des PAN », a-t-elle déclaré.

Parmi les recommandations du rapport, l’unité d’étude des PAN propose que la NASA mette en place un programme dédié à l’étude de ces phénomènes, équipé d’instruments plus avancés. Le rapport appelle également à une meilleure coordination interagence pour la collecte de données.

Les perspectives futures

Bill Nelson, l’administrateur de la NASA, a insisté sur la transparence des actions du gouvernement américain concernant cette étude. « Nous voulons clarifier que le gouvernement américain est ouvert à la discussion sur ce sujet », a-t-il dit lors de la conférence de presse. Toutefois, il a avoué que la nature précise de ces phénomènes demeure inconnue.

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La NASA a nommé un directeur de la recherche sur les PAN « pour centraliser les communications et tirer parti des ressources et de l’expertise considérables de la NASA pour participer activement à l’initiative gouvernementale sur les PAN », selon le rapport. Lors de la conférence de presse, les responsables de la NASA ont refusé de révéler le nom de ce responsable. Ils ont également refusé de divulguer des détails financiers relatifs à ces recherches.

Pour l’instant, il n’y a aucune preuve d’une technologie extraterrestre dans nos cieux. Selon David Spergel, pour comprendre pleinement ces phénomènes, « il faut savoir à quoi ressemblent des objets typiques dans toutes les conditions ». Le rapport souligne la nécessité de meilleures méthodes d’observation et d’une collecte de données plus systématique, si l’on souhaite avancer dans la compréhension de ces phénomènes inexplicables.

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