Aller au contenu principal

Juste après sa découverte, l’anaconda géant appartenant à une nouvelle espèce a été abattu par balle

L'animal a probablement été abattu par des chasseurs dans la forêt amazonienne du Brésil

anaconda-geant
Image d’illustration — Mark_Kostich / Shutterstock.com

Une espèce récemment identifiée d’anaconda de très grande taille a été découverte morte en Amazonie peu après sa première apparition publique. L’annonce de ce triste événement a été faite par le professeur Freek Vonk via Instagram. Il a exprimé sa profonde tristesse en annonçant la découverte du cadavre de l’anaconda dans la rivière.

M. Vonk faisait partie de l’équipe qui a récemment découvert la nouvelle espèce d’énorme anaconda en Amazonie brésilienne lors d’un tournage pour la série Pole to Pole de National Geographic et Disney+, avec Will Smith. Initialement, le professeur Vonk avait émis l’hypothèse que l’animal avait été abattu. Cependant, il s’est rétracté par la suite, précisant que la cause du décès faisait l’objet d’une enquête sans conclusion hâtive. 

Vonk a partagé sa gratitude pour l’expérience unique qu’il a vécue en nageant avec l’anaconda, nommé affectueusement Ana Julia. Le serpent, dont la longueur est estimée à environ 7 mètres, est remarquable mais n’atteint pas le record du plus long serpent jamais enregistré, détenu par un python réticulé nommé Medusa, avec une longueur de 7,67 mètres.

L’expédition qui a mené à cette découverte était en partie motivée par les témoignages du peuple Waorani, évoquant l’existence d’anacondas dépassant les 7,5 mètres de long et pesant plus de 500 kilogrammes. Ces recherches ont révélé une diversité insoupçonnée au sein des anacondas verts, identifiant deux espèces distinctes : l’anaconda vert du nord et celui du sud.

La publication de cette découverte dans la revue Diversity révèle que la nouvelle espèce se distingue génétiquement de son homologue sud-américaine de 5,5 %, une divergence significative illustrée par le fait que l’ADN humain ne diffère de celui des chimpanzés que de 2 %. Par ailleurs, ces dauphins boliviens tenant un anaconda dans leur bec déconcertent les scientifiques.

Par Eric Rafidiarimanana, le

Source: IFL Science

Étiquettes:

Catégories: ,

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *