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Chaque année, les cancers de la peau touchent de nombreuses personnes à travers le monde. Des chercheurs estiment dans une nouvelle étude que le nombre de cas de mélanome dans le monde devrait augmenter de 50 % d’ici 2040.

Bientôt plus de 500 000 nouveaux cas par an

Le taux mondial de mélanomes devrait augmenter de 50 % d’ici 2040, selon une étude publiée dans la revue JAMA Dermatology. Le mélanome est la forme la plus grave du cancer de la peau. En 2020, les autorités ont recensé 325 000 nouveaux cas et 57 000 décès provoqués par cette maladie à travers le monde. Selon cette nouvelle étude, ces statistiques devraient passer à 510 000 nouveaux cas et 96 000 décès d’ici l’année 2040.

L’Organisation mondiale de la santé indique que les populations à peau blanche présentent généralement un risque plus élevé que les populations à peau foncée. En outre, les femmes de moins de 50 ans ont plus de risques de développer un mélanome dans la plupart des pays du monde, tandis que les risques chez l’homme augmentent seulement après 50 ans.

Les mélanomes se développent le plus souvent au niveau de la jambe chez les femmes et sur le dos, la tête et le cou chez les hommes. David Whiteman, épidémiologiste au QIMR Berghofer Medical Research Institute et co-auteur de l’étude, indique que c’est une observation constante autour des populations du monde entier.

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Un grand nombre de nouveaux cas en Australie

Selon les chercheurs, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont les pays ayant la plus forte incidence de mélanome de la planète. D’après les données du Centre international de recherche sur le cancer, l’on aurait recensé 15 229 nouveaux cas et 1 725 décès causés par cette maladie dans le pays en 2020 : « Essentiellement, c’est à cause de nos populations en grande partie à la peau claire vivant dans des pays où nous avons un rayonnement ultraviolet très élevé », a expliqué Anne Cust, co-auteure de l’étude et chercheuse au Melanoma Institute Australia.

David Whiteman note que l’augmentation du nombre de décès liés au mélanome est en grande partie due au vieillissement de la population. Cependant, ce n’est pas la seule raison. L’Organisation mondiale de la santé indique que le réchauffement climatique est aussi un facteur contribuant à ce phénomène d’accélération.

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