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Qu’est-ce que la maladie cœliaque qui touche les personnes intolérantes au gluten ?

Elle toucherait près de 500 000 personnes en France

femme malade
— Leszek Glasner / Shutterstock.com

Avoir mal au ventre est assez courant, mais dans certains cas, il peut s’agir d’un symptôme d’une maladie grave. Parmi les troubles qui ont le mal de ventre comme symptôme, il y a la maladie cœliaque. Que faut-il savoir sur cette maladie ?

Les prédispositions génétiques à la maladie cœliaque

Également appelée entéropathie au gluten, cœliaque ou intolérance au gluten, la maladie cœliaque est une maladie auto-immune dans laquelle le système immunitaire réagit au gluten, une protéine présente dans le blé, l’orge et le seigle. Lorsqu’une personne atteinte de la maladie cœliaque consomme du gluten, son système immunitaire attaque la muqueuse de son intestin grêle, ce qui peut entraîner des lésions et une inflammation. Ces dommages peuvent empêcher l’intestin grêle d’absorber correctement les nutriments contenus dans les aliments.

Cela peut provoquer une série de symptômes, notamment la diarrhée, des douleurs abdominales, des ballonnements et une perte de poids. Il faut savoir que la maladie cœliaque touche le plus souvent les personnes d’origine nord-européenne, et cela s’explique par les causes génétiques de ce trouble. Si la cause exacte de la maladie cœliaque n’est pas entièrement comprise, les experts ont découvert que les personnes possédant certains gènes sont plus susceptibles de développer la maladie.

Plus précisément, l’intolérance au gluten est liée à des anomalies dans les gènes de l’antigène leucocytaire humain (HLA) qui sont situés sur le chromosome. Ces gènes sont liés au codage des protéines qui jouent un rôle dans l’identification d’agents pathogènes infectieux. Des mutations dans ces gènes peuvent amener le corps à confondre ses propres tissus avec une menace et à les attaquer. Il existe deux anomalies du gène HLA qui sont liées à la maladie cœliaque : HLA-DQ2 et HLA-DQ8.

gluten
— Lucie Peclova / Shutterstock.com

La maladie cœliaque et le diabète de type 1

L’existence de l’une ou l’autre de ces anomalies chez un individu le rend génétiquement prédisposé à la maladie cœliaque. Il est cependant important de préciser que toute personne dotée de ces gènes ne développera pas obligatoirement la maladie cœliaque. Les experts pensent que les déclencheurs environnementaux, comme une infection virale, une intervention chirurgicale ou le stress, peuvent également jouer un rôle important dans le développement de la maladie cœliaque.

Des recherches ont également suggéré qu’une autre maladie auto-immune pourrait être liée à l’intolérance au gluten : le diabète de type 1. En effet, les personnes atteintes de diabète de type 1 ont un risque plus élevé de développer la maladie cœliaque par rapport à la population générale, et vice versa. Il est estimé que la prévalence de la maladie cœliaque chez les patients atteints de diabète de type 1 est d’environ 6 %. La plupart des patients atteints des deux affections ont une maladie cœliaque asymptomatique ou des symptômes qui peuvent être confondus avec les symptômes de leur diabète.

Selon certaines théories, cela s’explique par le fait que ces deux conditions partagent certains facteurs génétiques similaires, étant donné que les deux sont associées à certains gènes qui affectent le système immunitaire. Il existe également des preuves suggérant que les dommages à l’intestin grêle causés par la maladie cœliaque peuvent contribuer au développement du diabète de type 1. Ces dommages peuvent perturber la capacité du corps à absorber les nutriments et affecter la sensibilité à l’insuline.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: Live Science

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