Les scientifiques découvrent une solution simple contre la baisse de libido

Au cours des dernières années, le jeûne intermittent a énormément gagné en popularité. Et il pourrait y avoir un avantage inattendu de plus à cette pratique. Une récente étude a notamment montré que le jeûne intermittent pourrait aider à lutter contre la baisse de libido.

Une astuce soutenue par la science contre la baisse de libido ?  

Une baisse de libido peut être inquiétante, mais c’est un problème courant qui touche de nombreux hommes et femmes à un moment ou à un autre de leur vie. Dans la plupart des cas, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. La perte d’intérêt pour les activités sexuelles est souvent liée au stress, à la fatigue ou à un problème relationnel. Cependant, cela peut parfois être le signe d’un problème médical sous-jacent, comme un problème de thyroïde. En cas de perte de libido durable, il est vivement conseillé de consulter un professionnel de la santé. Si une baisse de libido ponctuelle, mais récurrente, vous inquiète, ce conseil s’applique également.

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Quoi qu’il en soit, dans ce second cas, il existe certaines astuces qui peuvent aider. La question est cependant de savoir lesquelles fonctionnent réellement, notamment d’un point de vue scientifique. Dans une nouvelle étude, des chercheurs du Centre allemand des maladies neurodégénératives et de l’université de Qingdao, en Chine, ont identifié une méthode simple et efficace contre la baisse de libido. D’après les résultats de l’étude publiée dans la revue Cell Metabolism, cette fameuse méthode est le jeûne intermittent prolongé par cycle de 24 heures et à long terme.

Au cours des dernières années, le jeûne intermittent a énormément gagné en popularité. Et bien que les avis divergent – autant dans la communauté scientifique que dans les cercles sociaux – sur ce sujet, il est indéniable que cette méthode de restriction calorique peut avoir divers effets sur l’organisme. Cependant, son effet sur la libido est quelque peu inattendu. En fait, l’objet initial de la recherche de l’équipe de scientifiques était de déterminer les effets du jeûne intermittent sur le vieillissement. Pour ce faire, ils essaient depuis un certain temps de comprendre les mécanismes biologiques sous-jacents en menant des tests murins.

Quand des recherches sur le vieillissement aboutissent à une découverte sur la libido

En cherchant à savoir comment le jeûne affecte la progéniture des souris mâles, les chercheurs sont tombés sur quelque chose d’inattendu : les souris mâles âgées se sont reproduites à un rythme étonnamment élevé après avoir été soumises à un régime alimentaire restreint à long terme. En effet, compte tenu de leurs niveaux de testostérone plus faibles et du déclin de leur fonction reproductive lié à l’âge, ce résultat était vraiment surprenant. Les chercheurs ont essayé de savoir comment cela était possible, et l’explication est encore plus étonnante.

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Ils ont découvert que l’amélioration de la reproduction suite au jeûne intermittent n’était pas liée à une amélioration de la fertilité, mais plutôt à une question de comportement. Il a été observé que les souris qui avaient effectué un jeûne avaient des relations sexuelles beaucoup plus fréquemment que leurs homologues ayant suivi un régime alimentaire normal, ce qui conduit à une progéniture plus nombreuse malgré des limitations physiologiques. Quant à savoir comment le jeûne intermittent a pu modifier le comportement sexuel des souris, les chercheurs pensent que cela pourrait avoir un lien avec la sérotonine.

Il s’agit d’un neurotransmetteur connu pour influencer le comportement sexuel. Chez les humains, des niveaux élevés de sérotonine sont généralement liés à une diminution de la libido, tandis que des niveaux plus faibles sont souvent associés à une augmentation de la libido. La production de sérotonine dépend en grande partie du tryptophane, un acide aminé essentiel que le corps ne peut pas produire lui-même. Cela signifie qu’il est obtenu par le biais de l’alimentation. En conséquence, un jeûne peut provoquer une carence en tryptophane, ce qui abaisse les niveaux de sérotonine et, en théorie, stimule la libido.

Pour l’instant, ce phénomène n’a été observé que chez les souris, mais il est probable que cela soit aussi valable chez les humains. D’autres études devraient être réalisées pour déterminer si c’est le cas. Par ailleurs, ne pas avoir suffisamment de relations sexuelles peut avoir des conséquences mortelles.

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