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Des employés de la maison d’édition de J. K. Rowling refusent de travailler sur son nouveau roman

L'auteure a choqué le monde avec ses nombreux propos transphobes, et cette fois ça ne passe pas

— lev radin / Shutterstock.com

Les tweets jugés transphobes publiés par J. K. Rowling le 6 juin dernier continuent de soulever l’indignation. Après les réactions de nombreux internautes, célébrités ou encore de membres de la communauté LGBT+, c’est désormais au tour du personnel de la maison d’édition de l’écrivaine de se prononcer : nombreux sont ceux qui ne souhaitent plus travailler sur le nouveau roman de J. K. Rowling. 

J. K. Rowling continue de faire parler d’elle après la publication de ses tweets jugés transphobes. Internautes, célébrités ou encore membres de la communauté LBGT+ se sont indignés et ont dénoncé ses tweets. Désormais, ce sont des membres du personnel de la maison d’édition Hachette Book Group de l’écrivaine qui se sont exprimés : “Les personnels du service pour enfants de Hachette ont annoncé qu’ils n’étaient plus prêts à travailler sur le livre. Ils ont dit qu’ils étaient opposés à ses commentaires et voulaient montrer leur soutien au lobby trans”, comme l’a rapporté une source relayée par LGBTNATION.

Les membres du personnel se seraient donc rebellés contre le travail sur le nouveau livre pour enfants de l’écrivaine : The Ickabog. “C’était une poignée d’employés, et ils ont droit à leurs opinions…. Mais c’est un conte de fées pour enfants. Ce n’est pas la fin du monde. Ils auront tous des conversations avec leurs managers”, a rapporté une autre source.

Dans un communiqué, Hachette Book Group a annoncé être “fière” de publier le conte de fées de J. K. Rowling et a également précisé respecter le droit de ses employés à avoir des opinions différentes de celles de leurs auteurs et qu’elle ne les forcerait jamais à travailler sur des livres. “Nous faisons une distinction entre cela et refusons de travailler sur un livre parce qu’ils ne sont pas d’accord avec les opinions d’un auteur en dehors de leur écriture, ce qui va à l’encontre de notre croyance en la liberté d’expression.” Les bénéfices de la vente du livre, en novembre, doivent être reversés aux victimes du Covid-19.

Le mois dernier, les tweets transphobes de l’écrivaine avaient d’ailleurs déjà perturbé son nouveau roman. Alors qu’elle avait demandé aux enfants de soumettre des dessins de la créature du conte, elle a accidentellement copié un texte transphobe en réaction à un dessin d’un enfant de neuf ans. Elle s’est excusée plus tard pour avoir mis ce texte mais ne s’est jamais excusée pour sa transphobie. Elle a même essayé de justifier celle-ci dans une lettre.

Par Cécile Breton, le

Source: LGBTNATION

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  • La liberté d’expression est mise à mal. Il faut croire que le communisme est inscrit dans les gènes de l’humanité, avec ce besoin de réduire au silence tous ceux qui ne sont pas de notre avis. Je n’appréciais pas particulièrement cette romancière, mais elle grandit dans mon estime pour avoir eu le courage d’affronter tous ces moutons de Panurge. Décidément, la tolérance n’est pas là où on le croit et réfléchir avec sa propre tête est en train de devenir un luxe.

  • Personnellement j’aurais viré tous ceux qui auraient refuser de travailler à mon projet. Celui ci ne transgressant aucune loi, c’est au patron de décider du travail à effectuer, non aux états d’âme des employés. Et en dernier recours, en cas de difficultés avec l’inspection du travail où autre, j’aurais fermé l’entreprise et rouvert ailleurs sous un autre nom et réembauché ceux qui voulaient travailler. Si certains employés veulent faire ce qu’ils veulent, rien ne les empêche de créer leur propre entreprise de type « coopérative ouvrière de production », mais dans mon entreprise, le boss, c’est moi.