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Le Japon veut quadrupler ses ventes de jeux vidéo, mangas et animes à l’étranger d’ici 2033

La croissance économique du pays pourrait augmenter si le piratage était contré

Japon Manga
— InfantryDavid / Shutterstock.com

Le pays du Soleil-Levant souhaite quadrupler la vente de ses mangas, animes et jeux vidéo qui connaissent un fort succès à l’étranger. Car qui dit succès dit aussi piratage et perte de bénéfices pour le secteur culturel nippon. 

Un secteur lucratif qui s’exporte dans le monde entier

Le Japon compte bien surfer sur le succès monstre de sa culture si riche à l’étranger. En 2022, le secteur culturel japonais a rapporté 28 milliards d’euros, selon nos confrères de Ouest-France. Un beau résultat qui, malgré la réussite, ne satisfait pas les autorités japonaises. 

« Ces dernières années, les contenus tels que les animes et les mangas ont joué un rôle extrêmement important pour attirer un public jeune de plus en plus nombreux depuis l’étranger, leur servant de porte d’entrée au Japon », reconnaît le gouvernement japonais. 

Le gouvernement nippon pense dès lors pouvoir augmenter ces chiffres. Il prévoit ainsi de récolter 118 milliards d’euros sur l’exportation de sa culture d’ici 2033. Pour parvenir à ces résultats espérés, le gouvernement va réviser sa stratégie d’exportation baptisée « Cool Japan ».   

Le revers de la médaille : le piratage

Pour cela, le Japon compte avant tout lutter contre le piratage. Il faut dire que les animes comme Demon Slayer, Naruto, Hunter x Hunter ou encore My Hero Academia cartonnent un peu partout dans le monde. Récemment, c’est l’adaptation en live action du manga One Piece sur Netflix qui a mobilisé les foules avec 18,5 millions de vues lors de son lancement en août 2023. De quoi rassurer sur l’aura de la culture japonaise en dehors de ses frontières.

One Piece
Ⓒ Netflix

Cependant, le succès généré par les animes, les mangas et les jeux vidéo pousse au piratage. Selon un article de 20 Minutes publié en 2022, le piratage fait perdre des milliards au secteur culturel japonais. Le média précise que « les dommages causés par [le site illégal Manga Bank] sont estimés à plus de 200 milliards de yens (1,53 milliard d’euros), avec près d’un milliard de visiteurs ».

Ainsi, les autorités japonaises comptent bien se débarrasser des sites internet illégaux de ce genre. « Le renforcement des mesures contre les sites de piratage est essentiel à l’expansion du marché mondial », tandis qu’« une action intergouvernementale rapide est nécessaire pour faire face à cette crise », estime le gouvernement nippon. 

Pour aller plus loin, découvrez 14 animes incontournables à voir absolument sur Netflix et 10 jeux vidéo à faire absolument au moins une fois dans sa vie.

Par Camille, le

Source: Ouest-France

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