Hana Kimura
© Yoccy441 / Wikimedia Commons

Les mots peuvent faire mal, et c’est valable même lorsqu’il s’agit de mots que l’on adresse anonymement à des gens sur le Web. Face au fléau que représente le harcèlement en ligne, le Japon a décidé de créer une loi qui rend les insultes en ligne passibles d’un an de prison.

À l’ère des réseaux sociaux, les insultes et le harcèlement en ligne sont devenus un véritable fléau qui affecte la vie de nombreuses personnes, surtout les jeunes et les enfants. En effet, un nombre croissant d’individus décident de mettre fin à leurs jours à cause de phénomène. Pour lutter contre ce problème, le Japon a décidé de rendre les insultes en ligne illégales. Selon cette nouvelle législation, un comportement offensant en ligne est désormais un crime passible d’une peine d’un an de prison et d’une amende de 300 000 yens (environ 2 000 euros), a rapporté le Japan Times.

Notons que la peine précédemment préconisée pour les insultes en ligne était la détention pour un maximum de 30 jours ou une amende de 10 000 yens (70 euros). La loi sera réexaminée en 2025 pour déterminer si elle a un impact sur la liberté d’expression, car il n’existe pas de définition claire de ce qu’est vraiment une insulte. Selon le Code pénal japonais, les insultes sont définies comme étant des formulations dégradant publiquement le statut social d’une personne sans faire référence à des faits précis à son sujet ou à une action spécifique.

Notons que cette décision a été prise à la suite du décès de Hana Kimura, une catcheuse et star de la téléréalité qui s’est suicidée après avoir été victime de harcèlement en ligne.

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