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Une loi indienne interdit les futurs parents de connaître le sexe de leur bébé. En effet, le pays est tristement connu pour les nombreuses interruptions de grossesse discriminatoires puisqu’en Inde, les garçons sont préférés aux filles.

Afin de changer la tradition, le législateur indien a pris une mesure drastique. Depuis 1994, les médecins ont l’interdiction de révéler le sexe du foetus grâce à une échographie. Cette réforme a pour objectif de rendre illégal l’avortement sélectif, devenu courant si la future maman attend une fille. Il est précisé que les échographies doivent uniquement être utilisées pour vérifier la santé du foetus.

Malgré tout, des médecins continuent de pratiquer des échographies et le site RFI pointe du doigt la difficulté pour les inquiéter. Tout d’abord à cause de la corruption, de la lenteur des procédures judiciaires, mais également l’absence de déclaration des échographies. Par ailleurs, les avortements sont très accessibles puisqu’ils coûtent moins de 80 roupies, c’est-à-dire moins de 2 dollars.

Depuis des décennies, l’Inde considère les hommes comme forts et les femmes comme inférieures et une charge financière à cause de la dot. Bien entendu, ce phénomène donne lieu à un manque de femmes à marier…

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