femme sport
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Pour une santé et un bien-être optimaux, il est généralement recommandé de pratiquer une activité physique régulière. Selon une nouvelle étude, ce serait encore plus recommandé pour ceux qui sont prédisposés à la maladie de Parkinson, car l’exercice est associé à une réduction considérable de développer cette maladie.

25 % en moins de risques en pratiquant plus d’activité physique

Dans notre société moderne où les modes de vie ont tendance à être de plus en plus sédentaires, les professionnels de la santé et les autorités sanitaires n’ont de cesse de répéter l’importance de faire régulièrement de l’exercice. En effet, le manque d’activité physique affecte de nombreux aspects de la santé physique et mentale, allant du surpoids au diabète et à la dépression. Dans une nouvelle étude, les chercheurs de l’INSERM ont même montré qu’il y a un lien entre la pratique d’exercice physique et la maladie de Parkinson.

Selon les résultats de l’étude publiée dans la revue Neurology, chez les femmes, pratiquer régulièrement une activité physique permet de réduire considérablement les risques de développer la maladie de Parkinson. Cette découverte a été réalisée dans le cadre de l’étude EN3, une recherche en cours qui suit plus de 95 000 participantes sur une durée de trois décennies afin d’en savoir plus sur la façon dont les facteurs liés au mode de vie affectent la santé des femmes.

En utilisant les données de cette étude, les chercheurs ont voulu voir s’il existait une association entre l’exercice et la maladie de Parkinson. Les chercheurs ont notamment regroupé les femmes en fonction de la quantité d’activité physique qu’elles ont déclaré faire régulièrement. Notons que l’étude a autant pris en compte les activités sportives et l’exercice comme le vélo et la marche, que les activités physiques quotidiennes comme le jardinage et le ménage.

maladie de Parkinson
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Dans tous les cas, il est important de faire régulièrement de l’exercice

En procédant à des analyses croisées avec les cas de maladie de Parkinson chez les participantes, les chercheurs ont constaté que celles qui passaient plus de temps à faire de l’exercice ou d’autres activités physiques avaient un taux de prévalence de la maladie de Parkinson inférieur de 25 % par rapport à celles qui en pratiquaient moins. Même en prenant en compte d’autres facteurs comme le régime alimentaire et les conditions de santé générale des participantes, les résultats étaient restés similaires.

Il est cependant important de noter que les résultats de cette étude n’ont montré qu’une association – et non un lien de causalité – entre la pratique régulière d’exercice et la maladie de Parkinson. Quoi qu’il en soit, c’est une association à prendre en considération dans la prévention de cette maladie. D’ailleurs, les chercheurs ont également noté qu’il existe des preuves que l’exercice a des effets sur le cerveau. « L’activité physique pourrait améliorer la conduction nerveuse au niveau des circuits qui sont impliqués dans le contrôle de la motricité », a expliqué Alexis Elbaz, auteur principal de l’étude.

« On sait que les personnes qui ont plus d’activité physique ont certaines zones du cerveau qui sont plus fonctionnelles. Et c’est comme ça qu’on imagine que l’activité physique pourrait avoir un rôle dans la maladie de Parkinson », a-t-il ajouté. Par ailleurs, même si cette association n’existait pas, les chercheurs ont souligné que l’exercice et les activités physiques sont des moyens peu coûteux et efficaces pour améliorer la santé globale.

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