X, anciennement Twitter, est à nouveau en pleine crise : d’après un récent rapport, Elon Musk vend des chèques à des terroristes. Explications.
Dans un nouveau rapport, le Tech Transparency Project (TTP) a rapporté que les dirigeants du Hezbollah, un groupe fondamentaliste islamique au Liban désigné comme organisation terroriste par les États-Unis depuis près de 30 ans, ont reçu des chèques de la part de X. Cela est tout à fait contraire aux règles du réseau social et pourrait lui entraîner de nouveaux problèmes juridiques.
D’après les conditions d’utilisation d’Elon Musk, « les personnes qui achètent des abonnements au site ne peuvent pas acheter ou utiliser un service payant s’ils sont une personne avec laquelle les ressortissants américains ne sont pas autorisés à avoir des relations en vertu de sanctions économiques. Sans limitation, les sanctions administrées par l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du département du Trésor des États-Unis ou toute autre autorité de sanctions applicable. »
Cette question de chèques terroristes de X s’est également étendue à d’autres individus associés à des groupes sanctionnés comme les rebelles houthis au Yémen, la télévision et les milices d’État iraniennes, ainsi que la banque russe Tinkoff, qui a perdu sa cote de crédit aux États-Unis en 2022 à la suite de l’invasion de l’Ukraine par ce pays.
Lorsque le TPP a contacté X au sujet de ces chèques, un représentant a expliqué qu’il examinerait la question. Quelques heures après la publication du rapport, 28 comptes mentionnés ont été supprimés, dont un appartenant à la milice Harakat al-Nujaba soutenue par l’Iran. Pour aller plus loin, sachez que récemment, lors d’une crise de colère d’Elon Musk, le personnel de Twitter a failli appeler la police.
