― Nina Alizada / Shutterstock.com

En Arabie saoudite, un concours de beauté de dromadaires est organisé chaque année dans le cadre du festival du roi Abdulaziz. Cette année, un scandale a éclaté au cours de ce concours qui a eu lieu ce mois-ci. Quarante dromadaires ont été disqualifiés d’un concours de beauté, car ils ont été botoxés.

Un concours réunissant des éleveurs du monde entier

Plus de 40 dromadaires botoxés ont été disqualifiés d’un concours de beauté en Arabie saoudite. Quelque 66 millions de dollars, soit environ 58 millions d’euros, sont en jeu dans ce concours. Plus de 30 000 éleveurs du monde entier (États-Unis, France, Russie, etc.) y participent. Les juges attendent que les animaux aient « des lèvres longues et tombantes, un gros nez et une bosse bien dessinée ».

L’apparence et les mouvements des animaux ont été examinés par des spécialistes dans une salle. Plusieurs parties de leur corps ont ensuite été scannées avec des appareils à rayons X et à ultrasons 3D. En outre, des échantillons ont été prélevés pour procéder à des analyses génétiques et à d’autres tests spécifiques.

C’est ainsi que les juges ont découvert que de nombreux dromadaires ayant participé au concours ont subi des opérations cosmétiques.

—Stanislav Fosenbauer / Shutterstock.com

Un acte d’une grande cruauté

D’après l’Agence de presse saoudienne (SPA), 27 concurrents ont été disqualifiés pour avoir utilisé des élastiques puissants afin d’étirer certaines parties du corps des dromadaires. 16 autres concurrents ont également été disqualifiés pour avoir injecté du Botox aux animaux, afin de redessiner la forme de leur mâchoire.

Les organisateurs du concours notent que ce n’est pas la première fois que cela arrive. Cependant, cette édition tient le record du plus grand nombre de disqualifications. « Les autorités tiennent à ce que les chameaux soient présentés sous leur forme naturelle », a déclaré un responsable du festival qui a tenu à rester anonyme.

« Soumettre un animal à une procédure cosmétique, qu’il s’agisse de la coupe des oreilles, du dégriffage, de l’écornage ou de l’injection de produits de remplissage, est d’une cruauté inouïe et montre que les humains qui utilisent de telles tactiques sont extrêmement laids », a souligné Jason Baker, vice-président de Peta Asia.

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