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Victoire pour la cause animale : le délit de maltraitance bientôt étendu aux abattoirs

L’agroalimentaire va connaître une révolution dans les mois à venir. Bientôt, le délit de maltraitance animale sera reconnu pour ceux qui transportent ou abattent des animaux dans de mauvaises conditions. Une belle victoire pour les défenseurs de la cause animale qui marqué le début du changement dans l’agriculture en France. 

POURQUOI ÉTENDRE LE DÉLIT DE MALTRAITANCE ANIMALE AUX ABATTOIRS ?

Le bien-être animal est un sujet au cœur de la société et des préoccupations des associations de défense des animaux depuis plusieurs années. Cependant, sans que le consommateur le sache, des milliers d’animaux subissent chaque année de mauvais traitements infligés notamment par les industriels. Suite aux différents scandales survenus et aux vidéos montrant les conditions effroyables d’abattage de certaines bêtes, le gouvernement a décidé d’agir en faveur de la cause animale.

QUE RISQUENT LES RESPONSABLES DE MALTRAITANCE ANIMALE ?

Cette volonté de combattre la maltraitance que peuvent connaître les animaux d’élevage fait parti d’un projet de loi qui va être présenté ce 21 décembre par le Premier Ministre Une source gouvernementale a affirmé que « Dans le projet de loi est accroché un article étendant au pénal les mauvais traitements sur animaux lors du transport d’animaux vivants et dans l’industrie alimentaire, notamment les abattoirs ».

Comme les propriétaires particuliers, les responsables de mauvais traitements causés à des animaux pendant le transport ou l’abattage seront désormais considérés comme coupables de maltraitance animale. Les peines encourues ne sont pas encore connues mais pour un propriétaire particulier, elles peuvent aller de 450 euros d’amande à une peine de prison de deux ans accompagnée d’une amende de 30 000 euros.

LA PREMIÈRE MESURE D’UN GRAND PLAN

La pénalisation de la maltraitance animale dans les abattoirs est l’une des mesures phares d’un grand plan mené dans le cadre des Etats généraux de l’alimentation. Ces Etats ont duré cinq mois et ont rassemblé les industriels, les distributeurs, les associations de consommateurs et les organisations environnementales. Ensemble, tous ces acteurs ont réfléchi à des pistes pour développer l’agriculture de demain.

En plus du bien-être animal, d’autres pistes ont été évoquées comme la transition environnementale, la lutte contre le gaspillage alimentaire ou le développement de l’agriculture biologique. Les Etats généraux de l’alimentation sont maintenant terminés et ses participants doivent désormais attendre les mesures qui vont être mises en place et qui seront décidées courant janvier 2018.

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