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En janvier 1992, la NASA annonçait la découverte des deux premières planètes situées en dehors du Système solaire. À peine trois décennies plus tard, on en recense 5 005, suite au récent ajout d’un lot de 65 mondes extraterrestres aux archives de l’agence spatiale.

Des mondes extrêmement variés

L’existence de ces milliers d’exoplanètes, ayant toutes fait l’objet de publications scientifiques détaillées, a été confirmée à l’aide de multiples méthodes de détection et techniques d’analyse. Celles-ci s’avèrent extrêmement variées, avec de petits mondes rocheux de la taille de notre planète, des géantes gazeuses plus grandes que Jupiter, des « super-Terres », des « mini-Neptunes », ainsi que des mondes orbitant autour de deux (voire trois) astres, ou de restes effondrés d’étoiles mortes.

« Ce n’est pas seulement un chiffre », souligne Jessie Christiansen, du NASA Exoplanet Science Institute. « Chacune de ces 5 000 et quelques exoplanètes est un monde entièrement nouveau, dont nous ne savons quasiment rien. »

On estime qu’il existe des centaines de milliards d’exoplanètes dans notre galaxie. Selon Alexander Wolszczan, auteur principal de l’étude de 1992 décrivant deux planètes en orbite autour d’un pulsar (un type d’étoile à neutrons tournant rapidement), la présence de mondes autour de ce type d’astre indique qu’ils sont fondamentalement partout et que leur processus de formation s’avère incroyablement robuste.

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Une nouvelle génération d’instruments d’observation

Le développement de nouveaux instruments d’observation puissants tels que le Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS) ou le télescope spatial James-Webb (dont les premières images dépassent toutes les attentes) marque le début d’une ère de découvertes allant au-delà du simple ajout de planètes à la liste. Ces derniers peuvent capter la lumière des atmosphères de ces planètes, pour en déterminer la composition gazeuse et la potentielle habitabilité.

« À mon avis, il est inévitable que nous trouvions une forme de vie quelque part – très probablement primitive », estime Wolszczan. « Les similitudes entre la chimie de la vie sur Terre et celle que l’on trouve dans l’Univers, ainsi que la détection de molécules organiques très répandues, laissent penser que la détection de la vie elle-même n’est qu’une question de temps. »

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