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Des microplastiques détectés pour la première fois dans l’air expiré par des dauphins sauvages

Aucun environnement n’est épargné

dauphins microplastiques
— © Todd Speakman / National Marine Mammal Foundation

De récentes analyses on montré que les dauphins du golfe du Mexique respiraient de minuscules particules de plastique. Une découverte illustrant une nouvelle fois l’omniprésence de ces polluants.

Des concentrations élevées trouvées chez l’ensemble des spécimens testés

Menées au cours des mois de mai et juin 2023 par des chercheurs du Collège de Charleston, ces expériences ont impliqué cinq grands dauphins (Tursiops truncatus) de la baie urbanisée de Sarasota, en Floride, et six de la baie de Barataria, beaucoup plus sauvage, en Louisiane.

Afin d’évaluer les types de polluants qu’ils étaient susceptibles de respirer, les chercheurs ont placé des boîtes de Petri au-dessus de leur évents et également prélevé des échantillons d’air ambiant à proximité des cétacés.

Leurs comparaisons ont révélé des concentrations significativement plus élevées de particules plastique d’un diamètre inférieur à 500 microns dans l’air expiré par les mammifères marins, indépendamment du niveau d’urbanisation de leur environnement.

microplastiques
― Tunatura / Shutterstock.com

« Nous avons découvert qu’un grand nombre des plastiques que les dauphins respiraient étaient faits de polyester », explique Miranda Dziobak, co-auteure de la nouvelle étude, publiée dans la revue PLoS One. « L’un des polymères les plus couramment utilisés pour fabriquer les vêtements que nous portons. »

Des polluants omniprésents

Si les chercheurs n’ont pas exploré l’impact de ces particules sur la fonction respiratoire des dauphins, des recherches antérieures avaient suggéré que l’inhalation de microplastiques pouvait entraîner une inflammation des poumons et d’autres problèmes chez l’Homme.

Dans l’ensemble, ces découvertes illustrent une nouvelle fois l’omniprésence de ces contaminants, détectés chez la plupart des espèces aquatiques considérées comme des indicateurs de la santé des écosystèmes marins.

À noter qu’en août dernier, des quantités importantes de microplastiques avaient été découvertes dans les cerveaux humains.

Par Yann Contegat, le

Source: New Scientist

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