Alors que le nombre de cas de coronavirus augmente à nouveau en Europe, les données actuelles suggèrent que l’épidémie devient moins mortelle. Selon les scientifiques, différents éléments permettraient d’expliquer une telle baisse de la mortalité.
Plus de tests et une meilleure prise en charge
Ces dernières semaines, la France et l’Espagne ont toutes deux enregistré le plus grand nombre de nouveaux cas depuis avril, tandis que l’Italie a signalé sa plus forte augmentation depuis mai et que les taux journaliers ont doublé en Allemagne. Pourtant, alors que le virus se propage à nouveau sur le continent, le nombre de décès augmente de façon moins spectaculaire, du moins pour l’instant.
Selon les chercheurs, cela s‘expliquerait en grande partie par un nombre croissant de tests, permettant de détecter la maladie plus tôt, et, contrairement aux pics enregistrés en mars et avril derniers (lorsque la pandémie a frappé les maisons de retraite), par la mise en place de mesures plus efficaces pour protéger et prendre en charge les personnes âgées et vulnérables.
La rapidité des essais de médicaments pourrait également expliquer ce nombre de décès restant actuellement sous contrôle, avec des traitements comme la dexaméthasone, anti-inflammatoire peu onéreux, ayant permis de réduire la mortalité chez les patients atteints par les formes les plus graves de la maladie.
« L’amélioration de l’accès aux tests représente probablement la principale raison de cette chute de la mortalité, sachant que les gens sont de plus en plus conscients des symptômes de la maladie », estime le Dr John Ford, professeur de santé publique à l’université de Cambridge. « Un meilleur traitement de la maladie et des procédures améliorées pour identifier les décès directement liés au Covid participent également à cette tendance. »
Des actions coordonnées plutôt qu’un reconfinement strict
Avec la réouverture progressive des économies des pays européens, et la possibilité de voyager à nouveau depuis la mi-juin, les autorités se préparent à une importante recrudescence des cas, étant donné que de plus en plus de personnes sont à nouveau exposées au virus. Toutefois, la plupart des gouvernements se refusent à adopter à nouveau des mesures de confinement strictes qui décimeraient des secteurs déjà lourdement impactés par celles mises en place au printemps dernier.
Louée pour sa gestion de la phase initiale de la pandémie, la chancelière allemande Angela Merkel a conseillé à ses pairs de coordonner leurs actions afin d’éviter de nouveaux confinements. Ainsi, l’accent est davantage mis sur une utilisation massive des masques, un nombre de clients limité dans les bars et restaurants, et l’obligation pour les voyageurs en provenance de zones ou pays durement touchés de s’isoler, ou de prouver (au moyen de tests) qu’ils n’ont pas contracté le virus.
« Il est important que les pays européens ne développent pas un faux sentiment de sécurité »
Il est important de souligner que plusieurs pays ont également revu leur méthode de calcul des décès au cours des dernières semaines. Ainsi, le nombre de décès au Royaume-Uni a diminué de plus de 5 000 au début du mois, après que le gouvernement a déclaré qu’un décès ne serait imputable au coronavirus que si la personne décédait dans les 28 jours suivant un test positif.
Les cas d’infection ayant recommencé à augmenter dans la plupart des pays européens depuis quelques jours ou semaines seulement, le nombre de décès pourrait également être amené à bondir dans un avenir proche.
« Il est important que les pays européens ne développent pas un faux sentiment de sécurité », estime Graham Cooke, expert en maladies infectieuses à l’Imperial College de Londres. « Il y a toujours un délai important entre un pic de cas et un pic de décès, qui est généralement de l’ordre de quelques semaines. Si une plus grande partie de la transmission précoce se fait entre des groupes plus jeunes, cela aura pour effet de rallonger le délai avant d’assister à une hausse de la mortalité. »
Par Yann Contegat, le
Source: The Straits Times
Étiquettes: mortalite, coronavirus, covid-19, seconde vague, deces
Catégories: Actualités, Santé
En été, la capacité immunitaire et le moral de la population sont meilleurs ….ceci explique (peut être) cela !
Nous verrons en hiver !
La médecine est un art au carrefour de plusieurs sciences (Bergson) …. le moral de la population est très important : c’est pourquoi un remède du style : hydroxychloroquine + azithromycine est une solution pour, au moins, donner un meilleur espoir aux patients !
Ceux qui dénigrent les vrais praticiens, comme le Prof Raoult, sont des idiots et peut être même des salauds ( lorsqu’ils interdisent carrément le « traitement espoir » !)
L’Histoire jugera les « salauds » puisqu’ils se sont « auto-amnistiés » !
(bravo et merci à µ et sa bande !)
J’aimerai savoir ce que dit le professeur Raoult pour le Pérou (1er pays producteur de l’arbre Quinquina, produisant quinine, hydroxychloroquine et chloroquine) qui a décidé d’appliquer son protocole miracle dès le début et de continuer à l’appliquer même après les conclusions de l’inefficacité du dit traitement par l’OMS…
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Les chiffres pour le Pérou : plus de 28000 morts de la Covid-19 pour seulement 33 millions d’habitants…