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Un verre de lait par jour contribue à réduire significativement le risque de développer ce cancer

« Il s'agit de l'étude la plus complète jamais réalisée sur la relation entre l'alimentation et le cancer de l'intestin »

Lait
— Summersky / Shutterstock.com

Une étude d’une ampleur sans précédent a révélé un lien entre la consommation d’aliments riches en calcium et un risque significativement plus faible de développer un cancer colorectal.

300 milligrammes de calcium par jour

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs de l’université d’Oxford ont examiné les habitudes alimentaires et les dossiers médicaux de plus de 542 000 Britanniques ayant participé à la Million Women Study. Sur une période de 16 ans, il s’est avéré que 12 251 cas de cancer colorectal avaient été diagnostiqués.

Après ajustement de facteurs tels que l’IMC, le tabagisme et les antécédents familiaux de cancer colorectal, l’équipe a constaté qu’un apport quotidien de 300 mg de calcium (l’équivalent d’un verre de lait de 25 cl) était associé à la réduction la plus significative (17 %) du risque de développer cette forme de la maladie.

Selon les chercheurs, les bénéfices restaient les mêmes lorsque le minéral provenait de yaourts, de légumes verts à feuilles ou de tofu, mais pas de fromages secs ou de crèmes glacées.

« Il s’agit de l’étude la plus complète jamais réalisée sur la relation entre l’alimentation et le cancer de l’intestin, qui met en évidence le rôle potentiel du calcium dans le développement de cette maladie », estime Keren Papier, auteure principale de la nouvelle étude, publiée dans la revue Nature Communications.

yaourts
— New Africa / Shutterstock.com

Éviter l’alcool et la viande rouge

À l’inverse, la consommation quotidienne de 100 grammes de viande rouge et de 15 cl de vin rouge était respectivement associée à des augmentations de 29 % et 15 % du risque de développer un cancer colorectal.

S’il s’agit d’une étude observationnelle, n’explorant pas les mécanismes sous-jacents, l’effet protecteur du calcium pourrait résider dans sa capacité à se lier aux acides biliaires et à réduire leurs effets potentiellement cancérogènes, ou à se fixer à la muqueuse du côlon et à la protéger d’autres substances nocives.

Une autre possibilité est que ce minéral favorise la formation des cellules épithéliales saines et améliore l’apoptose (mécanisme d’élimination des cellules endommagées ou anormales).

Le mois dernier, une étude avait révélé une augmentation mondiale des cas de cancer colorectal chez les moins de 50 ans.

Par Yann Contegat, le

Source: New Atlas

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