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© Cmichel67 / Wikimedia Commons

Avi Loeb, un professeur de l’université Harvard et chercheur renommé dans le domaine des objets volants non identifiés, a récemment mis en avant des preuves suggérant que des fragments de météorites récupérés au fond des océans pourraient en réalité être des technologies issues d’une civilisation extraterrestre. Cette déclaration, faite lors d’une interview avec la Boston Public Radio, défie les explications plus conventionnelles sur l’origine de ces fragments.

Avi Loeb, qui a déjà fait parler de lui avec ses théories sur l’objet interstellaire ‘Oumuamua qui a traversé notre Système solaire en 2017, se concentre maintenant sur une autre anomalie interstellaire nommée IM1. Ce météore a atterri dans l’océan Pacifique près de la Papouasie-Nouvelle-Guinée il y a une dizaine d’années et a été identifié comme le premier objet interstellaire connu à avoir frappé la Terre grâce aux efforts de Loeb en 2022.

Lors d’une expédition l’année dernière, Loeb et son équipe ont découvert des fragments métalliques sphériques, ou « sphérules », au fond de l’océan, qu’il suggère être possiblement d’origine technologique extraterrestre. Les résultats de cette étude, publiés en octobre, ont été accueillis avec méfiance. Certains experts estiment que les sphérules pourraient être dues à de simples cendres de charbon ou à des retombées d’essais nucléaires artificiels.

Bien que cette hypothèse ait été accueillie avec scepticisme par certains dans la communauté scientifique, Loeb a récemment publié de nouvelles données affirmant que la composition chimique de certaines sphérules est distincte de tout matériau connu dans notre Système solaire.

Loeb reste déterminé à prouver l’origine extraterrestre de ces sphérules, malgré les critiques. Il planifie une nouvelle expédition dans le Pacifique pour trouver d’autres fragments et continue de souligner l’importance de l’observation spatiale. Selon lui, bien que la recherche de preuves de vie extraterrestre soit souvent tournée vers l’espace lointain, il est crucial de ne pas négliger les potentiels indices présents au sein de notre propre Système solaire. 

Loeb encourage ses collègues scientifiques à construire des observatoires dédiés à l’étude de ces objets. Pour lui, il est essentiel de garder l’esprit ouvert et de poursuivre les recherches, que les objets étudiés s’avèrent être des phénomènes naturels ou des artefacts d’origine inconnue. Cette démarche scientifique rigoureuse est cruciale pour démêler les mystères de notre Univers.

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