Les allergies alimentaires touchent beaucoup plus de personnes qu’auparavant via Shutterstock
De nos jours, les allergies alimentaires sont bien plus fréquentes qu’elles ne l’étaient il y a quelques décennies encore. En cause, notamment, des facteurs environnementaux ou nutritionnels.
Tout le corps humain fonctionnant en synergie, de mauvaises habitudes de vie – comme une alimentation néfaste – ont des conséquences directes sur l’organisme, telles que des risques de maladies cardio-vasculaires ou de cancers plus élevés, mais aussi, une plus grande propension à présenter des allergies alimentaires.
Nos grands-parents vivaient de manière plus saine, et à ce titre, présentaient moins d’allergies alimentaires. Ainsi, de nos jours, celles-ci concernent 6 à 8 % de la population quand seulement 1 % des gens en étaient atteints en 1970.
Parmi les facteurs responsables, on retrouve notamment l’origine des aliments consommés. Par exemple, il y a quelques décennies encore, il était bien plus courant de manger de la nourriture provenant de fermes et de petits marchés. A cette époque, les conservateurs alimentaires étaient bien moins courants et les produits mangés devaient nécessairement provenir de cycles courts.
Nos ancêtres mangeaient donc des fruits et légumes de saison, mais aussi plus naturels, et donc plus riches en nutriments. Surtout, ils n’ingéraient pas ou peu d’OGM, ou d’autres produits artificiels, tels que des additifs alimentaires, des stabilisants, des épaississants, des antibiotiques ou des hormones.
Dans le même temps, et étant donné que la nourriture était moins abondante et donc plus précieuse, les anciens gâchaient bien moins que nous ne le faisons. Ils consommaient ainsi les abats des animaux et exploitaient même la valeur nutritive des os, par exemple en réalisant des bouillons. Des habitudes qui diversifiaient encore davantage leur régime alimentaire, et augmentaient la résistance de leur système immunitaire.
Parallèlement, nos aïeuls avaient aussi des pratiques différentes des nôtres sur d’autres plans, comme celui de la santé. Il était ainsi beaucoup moins courant de consommer des antibiotiques, ou même d’aller chez le médecin, ce qu’on réservait essentiellement aux blessures et aux maladies graves.
En cas de rhume, de grippe ou autres maux très fréquents, la norme voulait davantage que l’on se repose, que l’on se nourrisse de bouillons et de soupes et que l’on attende. Dès lors, le système immunitaire était chaque fois mis à contribution et se renforçait avec le temps, bien plus que ce n’est le cas aujourd’hui.
Jadis, enfin, les habitudes de vie étaient radicalement différentes en ce qui concerne les loisirs. Et alors que nos sociétés ont adopté les smartphones, ordinateurs et autres écrans en guise de passe-temps récréatifs, les anciens n’avaient presque d’autres choix que de s’amuser en extérieur à travers, par exemple, la pratique du vélo, de la balançoire ou en arpentant les forêts et autres espaces verts.
Ces moeurs d’un autre temps avaient aussi un impact sur le système immunitaire, qui se renforce au contact de la nature, de ses pollens, microbes et espèces animales.
La comparaison des modes de vie anciens et actuels montre comment l’Homme s’est peu à peu isolé de son environnement et a pollué son alimentation. Les allergies alimentaires, même si elles sont sans réelle gravité, restent donc un indicateur sanitaire de la manière dont nous menons nos existences. Si ce qui a trait à votre santé vous intéresse, découvrez pourquoi le lait est dangereux pour votre santé.
Par Maxime Magnier, le
Source: Aidersonprochain
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