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Inquiétant : des pesticides ont été retrouvés dans des carottes bio

France 3 a récemment enquêté sur des carottes issues de l’agriculture conventionnelle et des carottes certifiées biologiques. Leurs découvertes concernant une marque d’une fameuse enseigne bio pose problème. On vous en dit plus.

 

Une découverte accablante

Qui y a-t-il vraiment dans les carottes labellisées bio ? Telle est la question posée par des journalistes de France 3. La chaîne du service public a procédé à des tests sur huit marques, dont quatre certifiées biologiques, les autres issues de l’agriculture conventionnelle.

Et les résultats sont pour le moins surprenants. Ainsi, du côté des carottes classiques, aucune trace de pesticides chez les produits Leader Price et Carrefour, contrairement aux légumes Lidl et du primeur du quartier qui contiennent des traces « inférieures aux limites maximales autorisées ».

Et parmi les quatre lots de carottes bio, celui acheté dans le magasin Bio c’Bon, marque incontournable chez les consommateurs de produits bio, présente des résidus de trois produits phytosanitaires « totalement interdits dans la culture biologique« , selon les conclusions de l’enquête.

bunch, carrots

La marque tente de se justifier

Contacté par France 3, Bio C’Bon a indiqué que  » l’évolution de l’écosystème peut expliquer la présence de quantité infime de ces produits mais ne saurait remettre en cause la rigueur et le process biologique de nos producteurs. La qualification bio n’est donc pas susceptible d’être remise en cause « . Bio c’Bon écarte toute tentative de fraude, mais reste cependant incapable d’expliquer l’origine de la contamination.

« Si les taux sont trop faibles pour provoquer un problème de santé publique, éthiquement, ce n’est pas une bonne nouvelle. »

Communiqué de l’UFC-Que Choisir

Cette enquête a donc permis de montrer qu’aucun label, y compris bio, ne peut garantir l’absence de pesticides. L’UFC-Que Choisir fait, elle, preuve d’indulgence mais met tout de même en garde : « Vu les quantités, on peut supposer que la contamination est probablement accidentelle et qu’il ne s’agit pas d’une fraude avérée ».

 

Par Pierrick Bourgeois, le

Source: RTL.fr

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