Vous avez sans doute déjà entendu cette affirmation, qui est souvent reprise par les médias : la France est le second pays du manga. Mais pourquoi ? Sur quoi se fonde cette affirmation ? Il est certain que la bande dessinée japonaise est très populaire dans nos vertes contrées, mais cela suffit-il à faire de nous le second pays de cet art ? SooGeek vous livre ici 5 faits qui prouvent l’engouement de l’Hexagone pour cet art japonais si cher à nos coeurs de geeks !

La France est le second plus gros consommateur

Premier argument, et sans doute le plus avancé par les médias, la France est le second plus gros consommateur de mangas dans le monde. Avec plus de 13 millions d’exemplaires vendus en 2010, la France se classe au deuxième rang mondial des plus gros « consommateurs » de mangas, devant les États-Unis et derrière le Japon. Mais la France ne fait pas que constituer un marché d’importance pour les mangas, l’inverse est également vrai : représentant 26 % des ventes de bandes dessinées, le manga est une part très importante de l’industrie française en la matière.

 

Il existe des mangas français

La culture manga a tellement imprégné le public français qu’une nouvelle génération de bandes dessinées se réclamant littéralement des mangas est née. Ce sont les manfras : ils reprennent tous les codes du manga, tant dans leurs styles graphiques que dans leurs scénarios, mais leurs auteurs sont bien français. Ils ont réussi à insuffler dans leurs oeuvres un je-ne-sais-quoi qui fleure bon la culture tricolore, et on se réjouit de voir ainsi des échanges permis par la proximité entre le Japon et la France. Parmi les plus connus on peut citer City Hall, Pink Diary ou encore Pen Dragons.

 

La France est le pays qui a vu naitre la Japan Expo

En bon geek francophone, vous avez certainement entendu parler de la Japan Expo : c’est l’une des conventions les plus anciennes et les plus populaires du milieu. Axée sur tous les aspects de la japanimation et de la culture nippone les plus populaires, cette convention a vu le jour en 1999 en France et s’est imposée comme la principale convention de France, tandis qu’outre-Atlantique, chez nos amis américains, c’est la Comic Con qui s’est imposée. Ironiquement, c’est la Comic Con qui a débarqué en France il y a quelques années, et la Japan Expo qui a débarqué pour la deuxième année consécutive aux États-Unis.

 

La France est très populaire chez les mangakas

On va pas se mentir, la France est une source infinie d’inspiration pour les mangakas. S’ils ne nous idéalisent pas dans leurs mangas, nos oeuvres littéraires historiques sont une large source d’inspiration pour nos auteurs japonais préférés. Les Misérables, Le Comte de Monte-Christo, et bien d’autres oeuvres emblématiques seront ainsi adaptées en bulles. Et bien sûr, s’il y a besoin de caser un bellâtre étranger dans un manga, les chances sont fortes pour que ce soit un Français. Ces irruptions de notre pays dans les mangas prouvent de l’importance de ce dernier aux yeux des mangakas.

 

Certains mangas sortent simultanément en français et en japonais

Fait suffisamment nouveau et exceptionnel qui démontre l’importance toujours croissante de la France pour les éditeurs de mangas : certains d’entre eux sortent simultanément en japonais et en français. Impensable il y a quelques années, c’est pourtant ce qui s’est produit tout récemment avec le manga Naruto. En effet, l’éditeur, Kana, avait mis en place une application où les chapitres du manga sortaient en même temps qu’au Japon, mais avec une traduction officielle de qualité.

 

Eh bien, le moins que l’on puisse dire, c’est que la France est définitivement le second pays du manga. C’est très probablement le pays où cet art japonais a connu le plus fort retentissement et où il est le plus apprécié, en dehors du Japon bien sûr. Malgré une histoire agitée dans notre pays, ou peut-être justement à cause de cela, c’est un engouement profond et à double sens qui est né. Et vous, pensez-vous également que la France mérite son titre de second pays du manga ?

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