De nos jours il est assez difficile de tomber sur un film au cinéma qui ne contient pas d’effets spéciaux réalisés par images de synthèse… Alors que diriez-vous d’une petite séance de nostalgie cinématographie avec cette sélection de 12 effets spéciaux d’avant l’ère du tout numérique 😉 ?

Nostalgique des films sans images de synthèse un peu partout ? Fatigué par la 3D dans les films ? Alors voici une petite série qui va forcément vous plaire ! Le site Buzzfeed nous propose d’entrer dans les coulisses des meilleurs effets spéciaux de films réalisés sans images de synthèse. A voir et à revoir !

 

Jason et les Argonautes (1963)

La scène du combat contre les squelettes est célèbre pour sa durée : environ 4 minutes. Mais derrière cette scène mythique se cache le travail du « génie » des effets spéciaux, Ray Harryhausen. La réalisation de cette séquence a nécessité quatre mois de travail et de tournage en stop-motion.

 

Les Dix Commandements (1956)

Pour réaliser cette incroyable scène, Cecil B. DeMille a filmé deux grosses « bennes à ordures » qui ont été remplies d’eau. Ensuite il a simplement suffit à inverser les images pour créer cet effet de séparation des eaux. Pour mettre en scène les deux murs d’eau, l’équipe a filmé un bac où on a fait couler de l’eau en continu puis a retourné l’image pour créer ce mur vertical.

 

King Kong (1933)

Pour cette scène, King Kong était une marionnette de 45 cm environ qui a été filmée en stop-motion. L’actrice jouant la victime du gorille géant a tourné ses scènes séparément et les deux images ont ensuite été fusionnées pour donner ce résultat final.

 

Le Loup-garou de Londres (1981)

Pour cette transformation spectaculaire, l’équipe technique a utilisé des prothèse et… la robotique ! Pour les plans où on peut voir le corps entier de l’acteur se transformer, celui-ci est en réalité en grande partie en dessous d’un faux sol et ce sont deux maquettes robotisées qui prennent le relai pour la transformation. De même, la transformation du visage de l’acteur a été réalisée à l’aide de deux faux crânes automatisés.

 

Le Magicien d’Oz (1939)

La fameuse tornade du film a été créée grâce à des collants ! Ils ont été remplis de sable puis une machine souffleuse les a fait tournoyer dans un modèle réduit d’un ranch du Kansas. En revanche pour les plans où la tornade est vue de loin, le réalisateur a utilisé des images de véritables tornades.

 

Retour Vers Le Futur II (1989)

Le réalisateur, Robert Zemeckis, a utilisé un petit tour de passe-passe pour ce plan. Lorsque la Delorean est encore dans les airs avant d’atterrir, il s’agit en réalité d’un modèle réduit. Et pour cacher la transition avec le véritable bolide roulant sur le bitume, le réalisateur a utilisé le lampadaire… Subtil et pas évident à remarquer si vous n’êtes pas au courant à l’avance 😉

 

Le Voyage fantastique (1966)

Un classique de la science-fiction qui a justement reçu le prix des meilleurs effets visuels de la part de l’Academy Award. Le sous-marin du film, dans lequel les personnages naviguent dans le corps humain, est une réplique d’un véritable sous-marin militaire. Chaque décor a été conçu pour être une réplique la plus proche possible des organes du corps humain (cœur, cerveau, etc.). Pour certaines scènes, les acteurs ont été attachés a des câbles et se mouvaient dans les airs.

 

Alien (1979)

Mythique chez les mythiques, la scène du « chestburster« , le bébé xénomorphe qui éclate la cage thoracique d’un des personnage a été réalisée assez simplement. Une plaque faite de fibres de verre a été placée sur l’acteur, agrémentée de tubes pour faire gicler le faux sang et la marionnette animée à la main. Des câbles ont ensuite permis à l’alien de s’échapper de la salle rapidement.

 

Rencontres du troisième type (1977)

Pour l’atterrissage impressionnant du vaisseau spatial, Steven Spielberg a utilisé un modèle fait de fibres de verre haut de 121 cm et large de 152 cm. La réplique de la soucoupe est ensuite descendue au sol grâce à des câbles et illuminée par des câbles optiques, des ampoules et des tubes néon.

 

Les Aventuriers de l’Arche perdue (1981)

Afin d’obtenir cet effet pas vraiment appétissant de visages de nazi en train de fondre, les équipes chargées des effets visuels ont créé des masques de gélatine de plusieurs couches. Ces masques ont ensuite réellement fondu. Les différentes couches ont été pensées justement pour que cela donne cet effet très gore à l’image.

 

2001 : L’Odyssée de l’espace (1968)

Chef d’œuvre de science-fiction, le film de Stanley Kubrick contient une séquence d’exploration du vaisseau spatial vraiment impressionnante. Pour arriver à donner l’effet de rotation, une entreprise spécialisée dans la conception d’avions a été chargée de réaliser une « roue » de 30 tonnes (et coûtant plus de 750 000 dollars). La force centrifuge a été utilisée à bon escient pour mimer l’effet d’apesanteur : les meubles, chaises étaient tous solidement vissés au sol.

 

Star Wars IV : Un nouvel espoir (1977)

Moins impressionnante que l’explosion de l’étoile de la mort dans Le Retour du Jedi, l’explosion de l’étoile noire dans le premier film de la trilogie originale reste également dans les mémoires pour la technique employée. Lucas a filmé la scène avec une caméra contrôlée par les mouvements. Celle-ci a été posée contre le sol et dirigée vers une boîte de métal remplie d’agents inflammables et explosifs comme le souffre, le potassium ou du charbon. Filmée de cette façon, l’explosion donne l’impression que les morceaux s’éparpillent à travers l’espace.

 

C’est vraiment une immersion dans les coulisses de films mythiques très intéressante ! Ça nous permet de comprendre comment les cinéastes faisaient pour créer des effets aussi époustouflants sans avoir recours aux techniques actuelles d’ordinateur. Est-ce que ça vous rend nostalgique ces effets spéciaux à l’ancienne ? Ou vous êtes bien content avec les images de synthèse d’aujourd’hui ?

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