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Ces clichés offrent un aperçu sans précédent de la surface de Vénus

Les quelques images de la surface de Vénus remontent à plus de 40 ans

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— Steven_Mol / Shutterstock.com

Vénus est la deuxième planète du Système solaire, entre Mercure et la Terre. Elle est souvent appelée la « planète sœur » de la Terre, car sa taille, sa masse et sa composition sont similaires. Mais contrairement à la Terre, Vénus est un monde inhospitalier où règnent des conditions extrêmes.

La surface de Vénus est brûlante, avec des températures allant de 437 à 482 degrés Celsius, assez chaudes pour faire fondre le plomb. Elle est également écrasée par une pression atmosphérique 90 fois supérieure à celle de la Terre, ce qui équivaut à se trouver sous 900 mètres d’eau. En outre, Vénus est enveloppée d’une épaisse couche de nuages toxiques, composée principalement de dioxyde de carbone et d’acide sulfurique, qui nous empêche de voir ce qu’il y a en dessous et qui reflète la plupart des rayons du Soleil.

Malgré ces obstacles, certaines missions spatiales ont réussi à atteindre la surface de Vénus et à renvoyer de nouvelles images de cette planète lointaine. La première à le faire fut la sonde soviétique Venera 7, qui s’est posée sur Vénus le 15 décembre 1970 après plusieurs tentatives infructueuses. C’était la première sonde à transmettre des données depuis la surface d’une autre planète, mais elle n’a survécu que 23 minutes avant d’être détruite par la chaleur et la pression.

En 1975, les sondes Venera 9 et Venera 10 nous ont fourni les premières images en noir et blanc de la surface de Vénus, montrant un paysage rocheux et désolé parsemé de cratères et de collines. Elles ont également été les premières sondes à mesurer la vitesse des vents sur Vénus, qui peut atteindre 400 km/h.

Enfin, en 1981, les sondes Venera 13 et Venera 14 ont renvoyé les premières images en couleurs de Vénus, révélant un ciel jaune orangé et une géologie complexe faite de volcans, de failles et de plaines. Elles ont également été les premières sondes à analyser la composition chimique du sol vénusien.

Depuis, aucune autre mission n’a pu photographier la surface de Vénus. La dernière sonde à s’être posée sur Vénus est la sonde soviétique Vega 2, en 1985, qui n’a fonctionné que 56 minutes avant de cesser d’émettre. Mais cela pourrait bientôt changer, car la NASA prévoit de lancer deux nouvelles sondes vers Vénus en 2029 : DAVINCI, qui analysera l’atmosphère vénusienne pendant sa descente et tentera de déterminer si Vénus a eu un océan dans le passé, et VERITAS, qui cartographiera la surface à l’aide d’un radar et étudiera la tectonique et le volcanisme de la planète. Grâce à ces missions, nous pourrons peut-être mieux comprendre cette planète fascinante et mystérieuse, qui recèle encore bien des secrets.

Par Eric Rafidiarimanana, le

Source: IFL Science

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