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Une étude révèle pourquoi certaines araignées sont plus venimeuses que d’autres

Une question de proies

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— Dr Morley Read / Shutterstock.com

Source de phobie pour beaucoup, les araignées sont également des créatures fascinantes et remarquablement diversifiées. Des chercheurs ont récemment établi pourquoi certaines se révèlent nettement plus venimeuses que d’autres.

Compromis évolutifs

Les différents éléments de comparaison comprenaient le régime alimentaire, l’utilisation de la toile et la taille du corps. Ceux-ci ont été corrélés à la puissance du venin de 75 espèces d’araignées afin d’établir des « compromis évolutifs ».

S’ils supposaient au départ que des araignées plus grandes étaient susceptibles d’avoir besoin d’un venin moins puissant pour neutraliser leurs futurs repas, Keith Lyons, de l’université de Galway, et ses collègues ont constaté que la composition et la puissance de cette substance étaient étroitement liées au type de proies ciblées.

« Cela explique pourquoi le venin des espèces également connues pour se nourrir de petits mammifères, telles que l’araignée errante brésilienne [considérée comme l’une des plus dangereuses au monde] ou la veuve noire, se révèle dangereux pour les humains », écrivent les auteurs de la nouvelle étude, publiée dans la revue Biology Letters.

« Les espèces se nourrissant exclusivement d’invertébrés, telles que l’araignée géante domestique, ont de leur côté développé une combinaison de toxines ciblant spécifiquement leur physiologie. »

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— torook / Shutterstock.com

Un schéma similaire chez les araignées « à toile »

Lorsqu’ils se sont penchés sur les espèces d’araignées s’appuyant essentiellement sur leurs toiles pour immobiliser leurs proies, les chercheurs ont eu une autre surprise.

« Nous pensions que ces arachnides possèderaient typiquement un venin moins puissant, car les structures qu’ils tissent se révèlent plus efficaces », détaille Kevin Healy, également de l’université de Galway.

Étonnamment, ces derniers n’ont établi aucune corrélation claire entre les deux, indiquant une nouvelle fois que le type de toxines injectées, et la puissance du venin, dépendent avant tout de leurs proies de prédilection.

En début d’année, des chercheurs avaient révélé un secret bien gardé de l’araignée la plus mortelle au monde.

Par Yann Contegat, le

Source: IFL Science

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