Aujourd’hui, nombreux sont les gens confrontés au stress. La société exige de nous que nous soyons toujours plus performants. Il n’est alors pas rare d’être confronté à des montées de stress, d’anxiété, de pression… Vous le savez sûrement déjà, cet état de stress est mauvais pour votre santé tant morale que physique. Mais que se passe-t-il concrètement lorsque cet état dur encore et encore ? Le stress pourrait bien aller jusqu’à détruire votre cerveau. Lumière sur une étude alarmante.
On savait le stress chronique dangereux mais les chercheurs avaient encore du mal à expliquer pourquoi. Aujourd’hui, des chercheurs de l’université de Daegu en Corée du Sud pourraient bien avoir des réponses à ce phénomène.
La réalité sur le stress chronique
Souvent, nous considérons le stress comme un sentiment d’inconfort – où l’on sent de la pression, de la peur ou autre – passager qui disparaît généralement quand la situation stressante disparaît. Pourtant, des recherches scientifiques démontrent qu’un stress chronique, c’est-à-dire une situation de stress continue, cause des dommages profonds à votre cerveau et peut même vous amener à développer diverses pathologies graves.
En effet, le stress chronique est fortement lié à diverses maladies mentales comme la dépression ou encore la schizophrénie. Ce n’est pas tout, il semble même être un catalyseur des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer.
Comment expliquer la dangerosité du stress chronique ?
Les chercheurs de l’université de Daegu, en Corée du sud, ont mené des travaux sur des souris. Ils ont mis ces dernières en état de stress et ont constaté qu’elles ne produisaient plus de nouveaux neurones. Plus encore, leurs cellules disparaissaient les unes après les autres. Pourtant, les chercheurs ont éliminé l’hypothèse de l’autodestruction des cellules par apoptose, qui est un suicide cellulaire ou la mort programmée des cellules selon un programme génétique établi.
La seule explication plausible que les scientifiques ont trouvée est l’autophagie. Il s’agit d’un processus cellulaire, une sorte de nettoyage cellulaire, qui consiste à décomposer et recycler des composants cellulaires lorsque l’énergie nécessaire à leur survie n’est plus suffisante. En principe, l’autophagie a pour vocation de protéger les cellules. Mais elle peut aussi devenir autodestructrice, et c’est ici le cas avec le stress chronique.
Les chercheurs ont trouvé un moyen d’empêcher la mort cellulaire
D’après les chercheurs, l’autodestruction des cellules pourrait être due à la protéine sérine/thréonine-protéine kinase 3, abrégée SGK3. D’ailleurs, en supprimant le gène de cette protéine, les cellules souches neurales de l’hippocampe, une structure du télencéphale des mammifères présente dans le système limbique et qui joue un rôle central dans la mémorisation et le sens de l’orientation, ne se sont plus réduites.
Les scientifiques ont ainsi bon espoir d’utiliser ces informations pour développer des traitements plus efficaces pour combattre les troubles et maladies liées au stress comme l’anxiété, la dépression ou encore la démence.
Par Arielle Lovasoa, le
Source: futura sciences
Étiquettes: demence, alzheimer, dépression, stress, cerveau, neurones
Catégories: Santé, Articles, Actualités
Bah on le voyait déjà avec la plupart des généraux, surtout ceux confronté à la défaite ou aux victoires à la pyrhus, quelqu’un avait besoin d’une étude pour le savoir ?