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C’est confirmé : l’activité sexuelle avant le coucher améliore vraiment le sommeil

Les participants ont également déclaré se sentir beaucoup plus motivés le lendemain

libido

Une étude australienne a récemment confirmé ce que beaucoup avaient déjà remarqué : l’activité sexuelle juste avant le coucher peut réellement vous aider à mieux dormir.

Des différences significatives

Publiés dans la revue Sleep Health, ces travaux menés par des chercheurs de l’université Flinders et de l’université centrale du Queensland ont impliqué le suivi de sept couples hétéro pendant 11 nuits consécutives. Chaque soir avant le coucher, ils alternaient entre plaisirs solitaires, rapports avec leur partenaire, ou absence d’activité sexuelle.

Leurs habitudes de sommeil et leur sexualité ont été explorées au travers de questionnaires, et la qualité de leurs nuits mesurée à l’aide de casques de « polysomnographie », enregistrant l’activité cérébrale, les mouvements et la respiration.

Sans surprise, les nuits où ils avaient une activité sexuelle, les participants se couchaient jusqu’à une demi-heure plus tard, mais cela était compensé par un meilleur sommeil, notamment caractérisé par moins de réveils nocturnes.

Ceux-ci ont également déclaré se sentir plus motivés le lendemain, avec une amélioration de l’ordre de 5 points (sur une échelle de 100) après une séance solo, et 11 après un rapport avec leur partenaire.

Schéma suivi par les participants au cours des 11 nuits de l’étude — © Lastella et al. / Sleep Health 2025

Des recherches à approfondir

Si Michele Lastella et ses collègues n’ont pas noté d’amélioration significative concernant la rapidité à laquelle les sujets s’endormaient, ils supposent que cela serait en partie dû à la taille très restreinte de la cohorte.

« Le fait que les participants doivent immédiatement enfiler un casque et lancer une application sur leur smartphone pour suivre leur sommeil pourrait également atténuer ces bénéfices » écrivent-ils.

La prochaine étape consistera à répéter l’expérience avec un échantillon plus important de participants, couvrant un éventail plus large de tranches d’âge, de sexualités et incluant des personnes souffrant de troubles du sommeil ainsi que d’autres problèmes de santé.

L’an passé, une étude avait montré que ne pas avoir suffisamment de relations sexuelles pouvait avoir des conséquences mortelles.

Par Yann Contegat, le

Source: Science Alert

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