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L’ONU prévoit de protéger 30 % des océans et des terres pour enrayer les extinctions

Une excellente initiative pour protéger l'environnement et préserver la biodiversité

― Huw Penson / Shutterstock.com

Ces dernières années, la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité sont au cœur des préoccupations. Dans le but de contenir les extinctions et garantir une meilleure harmonie de l’humanité avec la nature, près d’un tiers des océans et terres du monde seront protégés d’ici l’année 2030.

Des zones d’importance particulière

Cette mesure a été suggérée par 195 pays dans un projet des Nations unies pour lutter contre la destruction mondiale de la nature. Il s’agit notamment de l’un des 21 objectifs fixés pour 2030 dans le cadre du Global Biodiversity Framework (GBF). « Malgré les efforts en cours, la biodiversité se détériore dans le monde et ce déclin devrait se poursuivre ou s’aggraver dans des scénarios de statu quo », indique le projet.

Les zones terrestres et maritimes sont majoritairement des zones d’importance particulière pour la biodiversité. Elles seront conservées grâce à des systèmes d’aires protégées efficaces, équitablement gérés, écologiquement représentatifs et bien connectés. Cependant, d’autres mesures de conservation pourront également être instaurées selon la zone.

— PHOTO JUNCTION / Shutterstock.com

Les autres objectifs pour 2030

Le plan inclut également une réduction d’au moins 50 % du taux d’introduction d’espèces exotiques envahissantes ainsi que le contrôle ou l’éradication de ces espèces afin d’éliminer ou réduire leurs impacts. En outre, il inclut également la réduction des nutriments perdus dans l’environnement d’au moins la moitié, la réduction des pesticides d’au moins deux tiers et l’abolition du rejet de déchets plastiques.

Tout le monde ne partage pas le même avis concernant ce plan. Pour David Cooper de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique, il s’agit d’une ambition assez grande, une première étape. En revanche, Mike Barrett du WWF UK pense que le projet est décevant. « Dans l’état actuel des choses, nous risquons de ne pas apporter le changement transformationnel nécessaire pour arrêter, et encore moins inverser, la perte catastrophique de la nature d’ici 2030 », a-t-il déclaré.

Après plus de deux ans de développement, le plan sera encore affiné lors des négociations en ligne. Il sera ensuite présenté pour examen à la prochaine réunion de la CBD, qui se tiendra en Chine du 11 au 24 octobre 2021.

Par Kanto Andriamanjatoson, le

Source: New Scientist

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