Au cinéma ou chez soi devant la télé, le pop-corn est devenu l’incontournable accompagnement d’un bon film. Mais d’où nous vient cette habitude ? Nous vous expliquons tout !

D’après Andrew Smith, auteur de « Popped Culture : A Social History of Popcorn » (Culture éclatée : une histoire sociale du pop-corn), ce sont les baleiniers nord-américains qui sont les premiers à être tombés sur le maïs à éclater. C’était au Chili, au début du XIXe siècle.

Un champ
Un champ

Suite à son importation en Nouvelle-Angleterre, le pop-corn s’est si bien répandu que le mot, pour dénommer l’en-cas, est entré dans le « Dictionnaire des américanismes » en 1848.

Cependant, toujours d’après Smith, le pop-corn n’avait pas encore fait son entrée dans les cinémas car ceux-ci étaient, à l’époque, des répliques des majestueuses salles de théâtre, voulant attirer des clients aisés. De plus, les premiers films étant muets, le son de mastication aurait été insupportable.

Un cinéma à Chicago
Un cinéma à Chicago

L’arrivée du son au cinéma dans les années 20 marque un tournant de son histoire, le nombre de spectateurs est multiplié par trois. Le public évolue, se diversifie. Avec la Grande Dépression, le pop-corn devient une confiserie attractive de par son bas prix. Mais les vendeurs sont clandestins et n’en font commerce qu’à l’extérieur des établissements.

Finalement, au milieu des années 30, les dirigeants se rendent compte du profit intéressant que représentent la fabrication et la vente du pop-corn. À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la moitié du maïs à éclater produit aux États-Unis est consommée dans les cinémas.

Un couple mange du popcorn au cinéma via Shutterstock
Un couple mange du pop-corn au cinéma via Shutterstock

Mais en 1960, la télévision prend le pas sur le cinéma, l’industrie du pop-corn commence à en pâtir. De plus, le pop-corn était au début une confiserie que peu de personnes confectionnaient elles-mêmes, mais l’arrivée du four à micro-ondes permit au maïs à éclater de rebondir.

Le pop-corn est définitivement associé aux films et les confectionneurs en jouent de la même façon que les festivals l’utilisent dans leurs fiches de présentation. D’après le Time, 85 % des bénéfices des cinémas sont effectués aux stands de confiseries et boissons. Malgré des débuts difficiles, le pop-corn est ancré dans nos coutumes occidentales, et il n’est pas près de disparaître…

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