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Des groupes d’orques adoptent des bébés globicéphales et les scientifiques ne savent pas pourquoi

Un rapprochement surprenant

Orque Globicephale
© Josephine Schulze

Des biologistes marins ont repéré un groupe d’orques accompagnées non pas d’un bébé orque mais d’un bébé d’une espèce différente. Explications.

Des scientifiques marins ont décrit leur étonnement en apercevant un globicéphale noir, une espèce proche du dauphin, voyageant avec ce groupe d’orques. L’une de ces chercheuses, Chérine Baumgartner, a déclaré qu’elle et ses collègues du projet islandais Orca n’en croyaient pas leurs yeux. « Au début, on s’est dit : ‘Oh mon Dieu, ce bébé orque a un problème.’ À première vue, il ressemblait à une orque malformée, jusqu’à ce que nous réalisions qu’il ne s’agissait pas du tout d’une orque. »

Le lendemain, alors que les spécialistes observaient à nouveau le même groupe, le bébé globicéphale noir était absent. Cependant, ils ont finalement commencé à observer d’autres globicéphales avec des groupes d’orques en 2022 et 2023. Ils ont alors élaboré des théories sur ce phénomène.

Dans un nouvel article publié dans la revue Ecology and Evolution, Chérine Baumgartner et son équipe ont avancé trois théories sur cet étonnant regroupement : les orques chassent les bébés, jouent avec eux ou peut-être même les nourrissent. Chacune de ces observations impliquait un globicéphale qui n’avait pas plus de quelques semaines et qui nageait à côté d’une femelle orque adulte. Dans certains cas, le bébé a été poussé par les orques adultes et, à une autre occasion, il a nagé devant le groupe avant que les adultes ne le rattrapent et le soulèvent hors de l’eau pour le placer sur l’un de leurs dos. « Il se pourrait que les orques aient rencontré le globicéphale de manière opportuniste, et que certains individus aient joué avec lui, et que d’autres aient essayé de l’élever », a affirmé Chérine Baumgartner.

Ce type de comportement n’a rien de prédateur mais, selon les scientifiques, comme les orques sont connues pour leur violence, on ne peut pas exclure cela complètement. Et comme l’a rapporté Filipa Samarra, co-auteure de l’étude, il est possible que le changement climatique ait conduit les globicéphales, qui suivent généralement les bancs de maquereaux en quête d’eau chaude, vers les groupes d’orques.

Par ailleurs, plus de 1 000 baleines entourent le bateau d’un homme solitaire.

Par Cécile Breton, le

Source: Futurism

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