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Des infusions de nanoparticules décomposent en toute sécurité les plaques artérielles

Lorsqu’elles se rompent, elles peuvent entrainer des crises cardiaques et des AVC

Plaques Arterielles
— Piyaset / Shutterstock.com

Des essais précliniques ont montré que des infusions de nanoparticules permettaient de décomposer efficacement, et de façon sûre, les plaques problématiques à l’intérieur des vaisseaux sanguins.

Des dépôts problématiques

Au fil du temps, les lipides et d’autres substances présentes dans notre sang peuvent s’accumuler dans nos artères et former des dépôts qui les obstruent. Lorsque ces plaques se rompent, elles sont susceptibles de stopper brutalement le flux sanguin et entraîner des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux.

Alors que les traitements plus conventionnels, tels que les stents, dilatent l’artère et compriment les plaques, des approches émergentes, impliquant notamment des lasers, ont été explorées pour les fragmenter. Dans le cadre de travaux publiés dans la revue Nature Communications, des chercheurs se sont penchés sur l’une des principales causes de leur développement : l’accumulation de cellules mortes du tissu vasculaire.

Précédemment, des recherches avaient montré que ces dernières produisaient une molécule appelée CD47, indiquant essentiellement aux cellules immunitaires de ne pas les attaquer. Si son blocage permettait leur élimination, les globules rouges étaient également visés, ce qui se traduisait par une anémie.

— Crevis / Shutterstock.com

Pour éviter un tel scénario, Bryan Smith et ses collègues de l’université du Michigan ont utilisé des nanoparticules plus sélectives. Ciblant davantage les monocytes et les macrophages, elles ont permis de réduire significativement les niveaux d’inflammation à l’intérieur des artères et favorisé la décomposition des plaques d’athérome.

Vers des essais cliniques

Selon les auteurs de la nouvelle étude, aucun des effets secondaires associés aux approches similaires explorées jusqu’à présent n’a été observé.

Le fait que ces expériences aient impliqué des porcs suggère que l’approche pourrait être facilement adaptée et offrir des résultats similaires chez l’Homme. Ce que de futurs essais cliniques s’attacheront à vérifier.

Par Yann Contegat, le

Source: New Atlas

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