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La méningite a tué le requin du Groenland retrouvé au large des Cornouailles, selon l’autopsie

L'infection cérébrale est probablement la raison pour laquelle ce requin se trouvait hors de son habitat naturel

― Dotted Yeti / Shutterstock.com

Il y a quelques jours, un requin du Groenland avait été retrouvé mort sur la plage de Newlyn, dans les Cornouailles, en Angleterre. Après avoir effectué l’examen post-mortem de l’animal marin, les scientifiques ont découvert qu’une méningite avait causé sa mort.

Une première mondiale ?

Le requin du Groenland de quatre mètres avait été repéré mi-mars dernier sur la plage de Newlyn au Royaume-Uni. Cependant, les scientifiques n’ont pas pu l’examiner avant que l’eau n’emporte la dépouille. Deux jours plus tard, il a été retrouvé au large par une agence d’excursions en bateau. Il a ensuite été ramené sur la terre ferme pour être examiné.

Les scientifiques ont effectué une autopsie pour en savoir plus sur le régime alimentaire et les mouvements du requin. En outre, ils ont également voulu déterminer si des polluants d’origine humaine étaient présents dans son organisme. Ils ont été surpris de découvrir qu’il était mort d’une méningite, soulignant qu’il s’agit probablement d’une première mondiale.

D’après le pathologiste vétérinaire James Barnett, son cerveau était décoloré, congestionné et entouré d’un liquide trouble contenant un type de bactérie appelée Pasteurella, qui est sans doute à l’origine de la méningite.

Cette théorie reste à confirmer

« Cet échouage malheureux et extraordinaire nous a permis d’avoir un aperçu de la vie et de la mort d’une espèce que nous connaissons peu. Découvrir que ce requin avait la méningite est probablement une première mondiale, mais la signification de cela en termes de facteurs de stress plus larges est inconnue », a déclaré Rob Deaville, chef de projet pour le CSIP.

Ce dernier a ajouté que cette découverte démontre que même les espèces qui vivent en eau profonde comme les requins du Groenland peuvent également être affectées par les pressions humaines sur l’océan. Cependant, nous n’avons pas encore assez de preuves pour établir des liens. Ainsi, de nombreux chercheurs continuent d’étudier l’animal qui s’est échoué en Cornouailles pour en savoir plus sur les circonstances ayant mené à sa mort.

Par Kanto Andriamanjatoson, le

Source: The Guardian

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