galaxies
© COSMOS-Web/Kartaltepe, Casey, Franco, Larson, et al./RIT/UT Austin/CANDIDE.

Le télescope spatial James-Webb (JWST) est sur le point de transformer notre compréhension de l’Univers. Il a découvert 15 000 galaxies de plus que le télescope spatial Hubble il y a 20 ans.

Au total, le JWST a détecté 25 000 galaxies sur cette seule image, soit plus du double du nombre de galaxies découvertes précédemment. Selon Caitlin Casey, codirectrice de la recherche et astronome à l’université du Texas à Austin, le champ profond sera « incroyablement grand et incroyablement beau lorsqu’il sera terminé ».

Pendant plus de trente ans, Hubble a fourni au monde entier des images époustouflantes du cosmos, mais le JWST est en train de devenir un rival redoutable. Le JWST est conçu pour poursuivre le travail de Hubble dans l’étude des premiers instants du cosmos. Cela ne signifie pas pour autant que Hubble cessera de fonctionner. Les deux télescopes seront complètement séparés, dans deux endroits différents. Bien que le JWST soit sans aucun doute plus avancé et plus révolutionnaire que son prédécesseur, il ne prend pas sa place.

Depuis sa création, le télescope James-Webb fait partie de COSMOS-Web, un projet ambitieux visant à explorer les structures les plus anciennes de l’Univers. Les astronomes ont commencé à publier les images de l’étude en raison de son efficacité et de son potentiel. Utilisant la caméra proche infrarouge du télescope, COSMOS-Web, comme les études en champ profond qui l’ont précédé, se concentre sur une très petite zone du ciel, de la taille de trois pleines lunes, selon la NASA.

Sur cette base, le télescope devrait être en mesure d’explorer l’Univers profond et de fournir aux astronomes des informations sur une période très spécifique et inexplorée : « entre 400 000 et un milliard d’années après le Big Bang, lorsque les étoiles, les galaxies et d’autres structures se formaient », précise la NASA. Les astronomes espèrent que ces données les aideront à mieux comprendre l’évolution de l’Univers et la formation des structures cosmiques.

Il ne s’agit que de la première phase de l’étude, qui devrait permettre d’étudier jusqu’à un million de galaxies sur une période d’environ 255 heures d’observation. Les scientifiques espèrent que ces nouvelles données permettront de répondre à des questions fondamentales sur la nature de l’Univers, telles que la matière noire et l’énergie noire.

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