Le mode de vie des Japonais est très différent de celui des Occidentaux. Si cela présente de nombreux avantages, c’est également la source d’un profond mal-être chez certains individus. Certains de ces individus sont connus sous le nom d’Hikikomori. Qui sont-ils et comment vivent-ils ?
Qu’est-ce que l’Hikikomori ?
En 2019, peu de temps avant le début de la pandémie de Covid-19, le gouvernement japonais a estimé que le pays comptait environ 1,15 million d’Hikikomori. Selon le psychiatre japonais Saito Tamaki, ce chiffre est en fait bien en dessous du nombre réel d’Hikikomori et le nombre de ces reclus dépasserait en réalité les 10 millions. Si le nombre exact d’Hikikomori au Japon n’est pas précis, les autorités locales et les experts de la santé ont déjà admis qu’il s’agissait d’un problème sanitaire et social qu’il faut prendre au sérieux.
En premier lieu, il faut savoir qu’un Hikikomori est un individu qui décide de s’isoler dans une seule pièce et de se couper socialement du monde extérieur sur une durée supérieure à 6 mois, ne sortant généralement de son lieu d’isolement que pour satisfaire certains besoins physiologiques. Ce terme désigne également le phénomène social qui touche ces individus qui décident de vivre en ermite, ainsi que le trouble qui pousse ces individus à s’isoler de cette manière. Notons que les Hikikomori sont généralement des hommes de 15 à 64 ans.
Le phénomène Hikikomori a été officiellement reconnu et défini au Japon dans les années 1990 grâce à un livre écrit par Saito Tamaki. Depuis lors, les experts se sont demandé si l’Hikikomori devait être désigné comme un trouble psychiatrique ou comme un syndrome culturel. En effet, les psychologues soupçonnaient à l’origine que les Hikikomori étaient issus de conditions socioculturelles spécifiques du Japon, comme le système éducatif ou les conditions économiques.
Un problème qui reste mal identifié et caractérisé
Il a cependant été constaté que des Hikikomori existent dans de nombreux autres pays du monde, notamment en Inde, en Corée du Sud, au Nigeria, aux États-Unis, en Espagne et au Canada. Si la cause exacte du phénomène reste assez vague, les experts s’accordent sur le fait que, dans la majorité des cas, les personnes qui deviennent des Hikikomori ont vécu des traumatismes et des expériences sociales désagréables au cours de leur vie. Parfois, ces expériences désagréables pourraient ne pas paraitre graves, mais sont ressenties comme telles par ces individus.
Selon certains experts, l’Hikikomori présente plusieurs similarités avec le trouble post-traumatique. Il n’y a pas de condition mentale sous-jacente déclenchant ce phénomène, mais il n’est pas tout à fait clair s’il s’agit d’une condition mentale en soi. Actuellement, le problème de l’Hikikomori semble prendre une ampleur encore plus importante, notamment à cause de l’expansion de l’univers numérique, mais aussi l’impact des mesures de confinement qui ont été adoptées au cours de la pandémie de Covid-19.
Si l’Hikikomori est désormais reconnu comme un problème bien réel, ceux qui en souffrent sont encore très stigmatisés, autant par la société que par leur propre famille. C’est une des raisons qui expliquent pourquoi tant de zones d’ombre persistent sur ce problème. Les Hikikomori eux-mêmes et leurs proches constituent en effet des blocages à l’identification et à la caractérisation de ces individus.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: ZME Science
Étiquettes: japon, hikikomori, isolement social
Dès qu’on sort de l’ordinaire des « moutons lobotomisés » que sont la plupart des humains aujourd’hui, on a forcément vécu un traumatisme. En fait les PSY et autres chercheurs qui ne trouvent pas ce qu’ont vraiment ces personnes, les mettent dans une catégorie limite mentalement dérangés. Mais qui ne l’est pas aujourd’hui ? Et qui n’a pas vécu un traumatisme dans sa vie ? Moi je les comprends, juste un ras-le-bol du monde extérieur et de la famille. Je pense même que ce sont eux qui ont raison, car il faut être bien dans sa peau et être bien avec soi-même pour vivre une solitude intense et prolongée. Les moines Bouddhistes le font bien, alors pourquoi pas le faire sans être moine ?
Bonjour, un moine n’est pas seul il est dans le cultuel et sa foi le guide, nous ne sommes pas des moutons lobotomisés c’est trop réducteur, mais juste des personnes qui aimons le contact social et partager un peu de la vie , s’identifier à eux n’est pas forcément mauvais , mais que cela soit pris comme un trouble post traumatique ne m’étonne pas. Je ne les juge pas j’essaie de les comprendre , trouvez votre chemin avec les autres ou seul l’essentiel est d’être heureux mais de faire ou de voir la plus belle chose au monde si vous ne la partagez pas c’est bien dommage .
Sauf que eux ne sont pas bien dans leur peaux