
D’après une nouvelle étude menée par l’université d’État du Michigan, de plus en plus de personnes ne désirent plus avoir d’enfants. Explications.
Une baisse significative
« Nous avons constaté que le pourcentage de personnes ne voulant pas d’enfants est passé de 14 % en 2002 à 29 % en 2023 », a déclaré dans un communiqué Jennifer Watling Neal, professeure au département de psychologie de l’université d’État du Michigan et co-auteure de l’étude, dont les résultats ont été publiés dans le Journal of Marriage and Family. « Au cours de la même période, le pourcentage de personnes ne voulant pas d’enfants a chuté de 79 % à 59 %. »
Divers facteurs expliquent ces pourcentages : des inquiétudes concernant l’état du monde et l’environnement, de mauvaises expériences familiales ou encore le fait de ne pas aimer les enfants. D’autres personnes ont évoqué le manque d’opportunités. En effet, elles n’avaient jamais rencontré le partenaire idéal à leurs yeux ou avaient d’autres priorités dans leur vie.
Une réelle volonté
Toutefois, la raison la plus souvent évoquée pour justifier le fait de ne pas avoir d’enfants est simplement le fait de ne pas en vouloir. Cela a été affirmé par 57 % des personnes interrogées dans le cadre de cette étude et âgées de 18 à 49 ans, et 31 % de plus de 50 ans. « Cette réponse révèle une tendance croissante de la démographie américaine au cours des 20 dernières années : si moins de personnes deviennent parents, ce n’est pas faute de pouvoir le faire. La plupart du temps, c’est parce qu’elles ne le souhaitent pas », a détaillé Zachary Neal, professeur de psychologie à la MSU et co-auteur de l’étude.
Le professeur de psychologie ajoutant : « Ce changement de priorités ne sera cependant pas forcément facile pour ceux qui l’acceptent. Si ne pas avoir d’enfants peut ouvrir de nouvelles perspectives de carrière, maintenir son compte en banque à flot et consacrer plus de temps à la vie sociale, la vie n’est pas toujours aussi bien organisée pour ceux d’entre nous qui renoncent à leurs enfants. »
« Les adultes sans enfants ont besoin d’une contraception à long terme et d’une planification de la retraite qui ne suppose pas d’avoir des héritiers », a précisé à son tour Watling Neal, « mais les prestataires de services médicaux et financiers ne sont souvent pas équipés pour répondre à ces besoins. Alors que la population d’adultes sans enfants continue d’augmenter, il nous faudra trouver des solutions à ces problèmes, potentiellement à l’échelle mondiale comme nationale. »
Pour aller plus loin, sachez que les enfants de parents divorcés auraient un risque plus élevé d’AVC.
Concevoir puis élever un enfant jusqu’à l’âge adulte c’est participer au MIRACLE de la VIE et ne pas vouloir d’enfant est une énorme erreur dont les conséquences se paieront à terme par le remplacement d’une population par une autre et sans doute par un changement inéluctable de civilisation …..