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Ce dirigeable solaire fera le tour du monde sans escale et sans carburant

Il lui faudra 20 jours pour le compléter

dirigeable
Image d’illustration — iurii / Shutterstock.com

Le transport aérien longue distance zéro émission est possible, à condition de ne pas être pressé. Il faudra 20 jours au Solar Airship One pour effectuer d’une seule traite le tour de notre planète au niveau de l’équateur, soit 40 000 kilomètres.

Le Solar Airship One

Mesurant 151 mètres de long, le dirigeable sera recouvert sur toute sa surface d’un film photovoltaïque (environ 4 800 mètres carrés), qui permettra d’alimenter ses systèmes de propulsion électrique le jour tout en accumulant de l’énergie supplémentaire pour assurer l’électrolyse de l’eau en hydrogène. Une fois la nuit tombée, une pile à combustible prendra le relais et utilisera ce dernier pour alimenter les moteurs du Solar Airship One.

Aux commandes de l’engin, on retrouvera un trio de pilotes chevronnés : Michel Tognini, ancien astronaute français et pilote de l’armée de l’air, Dorine Bourneton, paraplégique ayant survécu à un accident d’avion et pilote de voltige, et Bertrand Piccard, ayant piloté le Solar Impulse 2 lors du premier vol solaire autour du monde en 16 mois et demi en 2015-2016.

Selon Euro Airship, la vitesse moyenne de l’appareil sera d’environ 83 km/h, soit moins d’un dixième de celle d’un avion de ligne moyen utilisant des combustibles fossiles.

Toutefois, les dirigeables présentent plusieurs avantages de taille. Ne nécessitant pas de piste d’atterrissage, ils peuvent techniquement s’arrêter et repartir à tout moment, et s’avèrent également prometteurs pour le transport de marchandises, avec une charge utile 8 à 10 fois supérieure à celle d’un avion cargo, pour un coût quatre fois plus faible, et une vitesse 10 fois plus élevée que celle d’un navire de fret.

50 000 mètres cubes d’hélium

Si les sources d’énergie utilisées par le Solar Airship One sont renouvelables, ce n’est pas le cas des quelque 50 000 mètres cubes d’hélium remplissant les 15 enveloppes distinctes de sa structure. Contrairement aux autres éléments terrestres, lorsque ce gaz s’échappe dans l’atmosphère, il s’élève rapidement et s’évanouit dans le cosmos.

Prévu pour 2026, son tour du monde au plus près de l’équateur le verra évoluer à une altitude d’environ 6 000 mètres.

Par Yann Contegat, le

Source: New Atlas

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