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— Alican Akcol / Shutterstock.com

Alors que le trou dans la couche d’ozone dans l’Antarctique s’est nettement résorbé au cours des dernières années, les scientifiques ont récemment constaté qu’il s’est à nouveau agrandi.

La couche d’ozone – située entre 11 et 40 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre – filtre la majeure partie du rayonnement ultraviolet du Soleil, qui peut provoquer des cancers de la peau et de la cataracte. Depuis le milieu des années 1970, il a été constaté que des produits chimiques appelés chlorofluorocarbones (CFC) – autrefois largement utilisés dans les aérosols, les matériaux d’emballage et les réfrigérateurs – réduisaient les niveaux d’ozone, créant des trous annuels en grande partie dans la région de l’Antarctique.

En 1987, les gouvernements du monde entier se sont donc unis pour signer le protocole de Montréal, qui interdirait l’utilisation des CFC. Cela n’a pas empêché les trous dans la couche d’ozone de persister. Cependant, il a été constaté que ces trous sont plus petits qu’avant et les scientifiques s’attendent depuis longtemps à ce qu’ils finissent par se rétablir complètement. En janvier, un rapport des Nations unies sur l’appauvrissement de la couche d’ozone a même révélé que les niveaux d’ozone sont en passe de revenir aux niveaux d’avant 1980 d’ici 2045 dans l’Arctique et 2066 dans l’Antarctique.

Et si les Nations unies s’étaient trompées ? C’est ce que suggère une nouvelle étude controversée publiée dans la revue Nature Communications. En analysant les changements mensuels et quotidiens de l’ozone de 2004 à 2022, les chercheurs ont découvert que le trou d’ozone contient beaucoup moins d’ozone qu’il y a 19 ans, avec une baisse générale de 26 %. Cette étude rouvre le débat sur le rétablissement de la couche d’ozone et ravive les inquiétudes sur le sujet. Par ailleurs, une étude révèle à quoi ressemblerait la Terre sans la couche d’ozone.

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