Aller au contenu principal

Les corps ne se décomposent pas normalement dans cette ville de Colombie, et personne ne sait pourquoi

Dans le village colombien de San Bernardo, des corps sont restés intacts pendant des décennies

Corps Decomposition
— Lipowski Milan / Shutterstock.com

Bien qu’il puisse y avoir des variations en fonction de chaque environnement spécifique, la manière dont un corps se décompose suit généralement le même processus. Il existe cependant une exception, et cette exception se produit dans une ville en Colombie. Dans cette ville les corps ne se décomposent pas normalement, et on ignore pourquoi.

Voici ce qui arrive aux corps en décomposition

De manière générale, le processus de décomposition d’un corps humain après la mort est le même. Tout de suite après le décès, le corps commence à refroidir et à se rigidifier. Après cela commence la décomposition à proprement parler, ou la putréfaction. Au cours de ce processus, des asticots mangent les parties molles du corps, et ce qui n’a pas été mangé par ces larves finit par se détacher du squelette. À la fin du processus de putréfaction, il ne reste plus que les os, les cartilages et les ligaments.

En ce qui concerne les corps enfermés dans des cercueils, le processus de décomposition jusqu’au stade de squelette peut prendre plus de dix ans. Cela prend beaucoup moins de temps pour un corps laissé à l’air libre ou tout simplement enterré dans le sol avec peu de protection. En revanche, ce processus peut être beaucoup plus long si le corps subit certains traitements ou s’il est conservé à des températures très basses. Par exemple, les corps qui sont momifiés avant d’être inhumés peuvent être préservés pendant des siècles, voire des millénaires.

Mais il faut savoir que les processus de conservation à long terme de cadavre – qu’il s’agisse de cryogénisation ou de momification – ne sont pas vraiment courants, dans la mesure où il s’agit de quelque chose de difficile à réaliser, et donc de quelque chose de très coûteux. Cependant, dans des cas exceptionnels, il arrive que ces processus de conservations très particuliers se produisent plus ou moins naturellement. C’est notamment le cas pour les corps de certaines personnes qui sont décédées à San Bernardo, une petite ville des Andes colombiennes.

Une ville qui est loin d’être propice à un tel phénomène

Dans cette ville, les corps de nombreux défunts se sont momifiés spontanément, sans aucune intervention humaine extérieure. Plus précisément, il a été estimé que le corps d’un mort sur cinq subit un processus naturel de momification. Et aussi étrange que cela puisse l’être, certaines familles exposent même fièrement les restes momifiés de leurs êtres chers. Placées dans des cercueils de verre, ces momies ont conservé leurs cheveux, leurs ongles et la majeure partie de leurs tissus.

En fait, certains ont même conservé leurs yeux et un visage reconnaissable. À la fin des années 1980, on pouvait recenser une cinquantaine de cas par an. Et bien que cela ait largement diminué par la suite, on s’est longtemps demandé ce qui pouvait expliquer ce phénomène étrange. Jusqu’à présent, les scientifiques n’ont pas encore trouvé de solution à cette énigme. C’est d’autant plus énigmatique que cette ville ne présente aucune des conditions propices à la momification, comme des températures très froides ou un environnement très sec.

Alors que de nombreux locaux pensent qu’il s’agit d’une bénédiction – ou d’une malédiction – divine, certains experts pensent que cela pourrait être lié à la localisation et la structure des caveaux où ces corps ont été enterrés. D’autres suggèrent que cela pourrait être lié au régime alimentaire spécifique aux habitants de San Bernardo. Jusqu’à présent, aucune preuve solide n’a été apportée pour vérifier l’une ou l’autre de ces théories, et la momification spontanée des corps des défunts de cette ville reste un mystère complet.

Par ailleurs, voici ce qui arrive à votre corps lorsque vous mourez.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: Science Alert

Étiquettes: , ,

Catégories: ,

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *