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La santé mentale des étudiants sévèrement touchée par le confinement

Cours à distance, plus de relations sociales, inquiétudes sur leur avenir… Le reconfinement a fragilisé le moral et la santé des étudiants

Ce second confinement est compliqué pour de nombreux secteurs professionnels, mais également pour les étudiants. Comment réagir face aux nombreuses opportunités qui se ferment devant soi et à sa vie qui s’arrête momentanément ? Une étude dévoile les conséquences du confinement sur leur santé mentale.

Les étudiants, principales victimes du confinement

Les étudiants sont seuls, confinés dans des petites surfaces et souvent en grande précarité, ce qui met à mal leur moral. Bien que le confinement soit difficile à supporter pour tout le monde, les étudiants font partie des principales victimes. Les jeunes n’ont aucune relation sociale, pas de cours, les facs étant fermées, et les inquiétudes sur leur avenir se multiplient.

Toutes ces raisons ont des conséquences sur leur moral qui s’en trouve extrêmement fragilisé. Les médecins notent même l’exacerbation des problèmes psychologiques de certains. 20 Minutes relate le témoignage de Marion, une étudiante de 24 ans qui vit le confinement comme une injustice : « Nous, étudiants, sommes les seuls avec les personnes âgées à n’avoir aucune raison de sortir de chez nous. Je vois mes parents aller encore au travail, mes cousins se rendre au lycée, et moi je me sens super isolée. »

― Shyntartanya / Shutterstock.com

Quelles sont les conséquences du confinement sur la santé mentale des étudiants ?

Pour venir en aide aux étudiants, Jean Castex a créé 1 600 emplois pour éviter l’isolement et détecter les situations de mal-être afin de réagir au plus vite. En effet, les demandes de prise en charge sont en forte hausse, s’inquiète la psychiatre et cheffe de service de la Fondation Santé des étudiants de France, Dominique Monchablon.

Également en cause, le stress accumulé par les inquiétudes pour leur santé et celle de leur entourage, leur avenir professionnel, de solitude ou de tensions familiales pendant le confinement. Pour chiffrer ces inquiétudes, 31 % des étudiants (soit une personne sur trois) présentaient des signes de détresse psychologique durant le premier confinement, dévoile l’étude de l’Observatoire de la vie étudiante. Les plus fragiles s’avèrent être les étudiants étrangers en difficulté financière. Toutefois, certains étudiants restent optimistes : « Je ne doute pas que la vie d’avant pourra revenir un jour. »

Par Justine Dumont, le

Source: 20 minutes

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