L’ultime volet de la trilogie la Planète des Singes sort en salle le 2 août. Nous vous donnons trois bonnes raisons d’aller voir ce film.
Une fin en apothéose
Cette reprise du célèbre roman du français Pierre Boulle (1963), commence en 2011. Contrairement aux autres adaptations (la dernière en date étant celle de Tim Burton en 2001), les producteurs ont fait le choix d’étirer la narration en privilégiant la forme de la trilogie. Alors que le premier opus nous présentait l’essor des singes en tant qu’espèce intelligente, le second montrait les prémices de l’affrontement à venir entre les restes d’une humanité déclinante (décimée par un virus d’origine simiesque) et des singes de plus en plus civilisés. La Planète des singes : Suprématie devrait donc conclure cette saga épique en beauté. Difficile à manquer si vous avez apprécié les premiers ! Aux États-Unis, où le long-métrage est en salle depuis le 15 juillet, le public ne s’y trompe d’ailleurs pas : là où le dernier Transformer fait un flop, La Planète des Singes se hisse directement dans le haut du box-office.
Un blockbuster qui décoiffe
Comme le veut la tradition du blockbuster estival hollywoodien, l’amateur d’effets spéciaux et de batailles épiques devrait en avoir pour son argent. Alors que la saga avait commencé sagement, la tension monte doucement jusqu’à l’affrontement final qui devrait valoir le coup. Côté effets spéciaux, on ne peut pas manquer de saluer le splendide travail effectué sur les singes, criants de réalisme grâce à la motion capture. Le film peut aussi s’appuyer sur un casting à la hauteur : dans le rôle du méchant, un colonel un tantinet extrémiste, on découvre avec plaisir Woody Harrelson. Le héros du film, le singe César, est interprété comme dans les volets précédents par Andy Serkis, désormais spécialiste des rôles non humains (il a notamment interprété Gollum dans le Seigneur des Anneaux).
Une réflexion sur l’humanité
La Planète des Singes : Suprématie, ne sera pourtant pas qu’une suite d’explosions grandioses et de batailles à couper le souffle. D’abord parce qu’il pose la question de l’essor et de la chute des civilisations. En outre, en jouant sur le contraste entre une humanité déshumanisée et des singes devenus hommes, Matt Reeves pose la question de l’humanité et de ses limites. Si le film prend clairement parti pour les singes, il n’est pas manichéen. Surtout il s’abstient de porter un jugement moral trop marqué. Aucun personnage n’est tout blanc ou tout noir. Une distance bienvenue, qui traduit peut-être à elle seule la différence entre un bon et un mauvais blockbuster…
Par Tristan Castel, le
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