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Comme une marchandise, ce chien a été arraché des bras de sa maîtresse pour rembourser ses dettes

Imaginez un instant que pour recouvrir vos dettes, les membres de votre famille soient saisis et vendus aux enchères. Aussi ignoble que cette idée puisse paraître, c’est ce qui est récemment arrivé à une famille allemande. Les huissiers n’ont pas hésité à saisir leur chien, considéré comme un bien de valeur.

 

UNE SAISIE LÉGALE OUTRE-RHIN

L’affaire est survenue en novembre dernier. Une famille originaire de la ville d’Ahlen avait des dettes auprès de la ville qu’elle ne pouvait pas régler. Pour récupérer la somme en question, l’administration a envoyé des huissiers au domicile de la famille afin d’en saisir les objets de valeur. À l’origine, les huissiers voulaient saisir le fauteuil roulant du père de famille, mais ils ne pouvaient l’emporter car ce dernier ne leur appartenait pas.

Ne trouvant aucun objet, les huissiers ont emporté le chien de la famille : Edda, une chienne carlin âgée de 11 ans. L’animal étant un chien de race, il a été considéré comme « marchandise de valeur ». Comme c’était le seul bien de valeur dont disposait la famille, elle a été mise en enchères sur eBay pour éponger la dette.

 

AUCUNE ATTENTION PORTÉE AUX PROBLÈMES DE L’ANIMAL

Suite aux enchères, Edda a été adjugée 750 euros et a rejoint sa nouvelle propriétaire. Cette dernière était quand même méfiante à l’origine car le prix final d’achat est deux fois inférieur à celui proposé par des éleveurs pour cette race de chien. Après avoir appelé le numéro attaché à l’annonce (qui était celui d’employés de la municipalité), l’acheteuse a été rassurée puis profondément énervée.

Lors de la saisie, les huissiers n’ont pas tenu compte des problèmes de santé de la chienne. À plusieurs reprises, sa nouvelle propriétaire a donc dû se rendre chez le vétérinaire. La chienne a été tellement malade qu’elle a failli devenir aveugle. Cependant, aucun des antécédents n’a été communiqué, que ce soit dans l’annonce ou suite à l’achat.

 

UNE AFFAIRE LOIN D’ÊTRE TERMINÉE 

Si l’ancienne propriétaire d’Edda a accepté la saisie, elle n’apprécie pas comment les événements se sont enchaînés. Le manque de considération accordé au chien peut surprendre mais le plus grave est que c’est via un compte privé que le chien a été vendu. La nouvelle propriétaire, suite aux multiples déconvenues, réclame une indemnisation à la ville de 1 800 euros. La municipalité a précisé vouloir mener une enquête approfondie.

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