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Des quantités alarmantes de microplastiques découvertes dans les cerveaux humains

« Il est désormais impératif de déclarer une urgence mondiale »

Cerveau Microplastiques
— IrenaR / Shutterstock.com

L’analyse de tissus cérébraux prélevés lors d’une centaine d’autopsies a révélé la présence systématique de microplastiques, précédemment détectés dans de nombreux autres organes humains.

Des concentrations choquantes

Selon les auteurs de la nouvelle étude, pré-publiée sur le serveur PubMed Central, les échantillons de cerveau analysés affichaient des concentrations de ces minuscules particules polluantes (mesurant entre 20 et 500 micromètres de diamètre) dix à vingt fois supérieures à celles trouvées dans les reins et le foie des mêmes individus.

De façon frappante, celles-ci représentaient en moyenne 0,5 % du poids total de 24 des 91 prélèvements réalisés. Faisant de notre encéphale « l’un des tissus les plus pollués par les plastiques jamais échantillonnés ».

« Il s’agit de chiffres aussi surprenants qu’alarmants », estime Matthew Campen, de l‘université du Nouveau-Mexique. « Il y a beaucoup plus de plastique dans nos cerveaux que nous aurions osé l’imaginer. »

Le chercheur américain et ses collègues ont également découvert que les échantillons prélevés sur des personnes souffrant de démence, et plus particulièrement de la maladie d’Alzheimer, renfermaient des quantités de microplastiques jusqu’à dix fois plus élevées que les autres. Ce qui suggère que ce type de pollution insidieuse, récemment liée à un risque accru de cancer chez les jeunes, favorise également la neurodégénérescence.

microplastiques
— Ukrolenochka / Shutterstock.com

Une omniprésence qui inquiète

Si leurs effets précis sur notre organisme restent à ce stade relativement flous, le cerveau humain s’ajoute à la longue liste des organes humains contaminés par les microplastiques.

Reflet de leur accumulation au sein de l’environnement, de telles particules ont été notamment détectées dans le sang, les artères, le cœur et les poumons de personnes vivantes, ainsi que les tissus testiculaires et péniens.

« Il est désormais impératif de déclarer une urgence mondiale », estime Sedat Gündoğdu, chercheur à l’université de Çukurova.

Par Yann Contegat, le

Source: Futurism

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  • Ces quantités de micro plastiques dans le cerveau, si elles n’ont aucunes conséquences n’ont rien d’alarmant, sauf à étonner ceux qui ont fait cette découverte……