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L’Atlantide : Découvrez l’histoire derrière la légende

Ce mythe hérité de Platon fascine les explorateurs et historiens du monde entier depuis des siècles

Les dialogues de Platon concernant l’île mythique de l’Atlantide font partie de ses plus grandes œuvres. Les protagonistes du dialogue incluent de grands savants tels que Socrate, Hermocrate, Critias et Timée. Pour faire court, le début des dialogues se fait par Socrate, le grand philosophe grec d’Athènes, qui raconta sa propre version d’un État idéal dans La République de Platon dès l’invention de l’Univers jusqu’à la civilisation ancienne. Ses dires sont ensuite poursuivis par son étudiant appelé Critias, qui est un auteur d’Athènes. Il relate les explorations de Solon qui se sont déroulées au 7e siècle avant J.-C. et qui ont aussi conduit au début de la description de la légende de l’Atlantide. 

L’histoire de la légende d’Atlantide

L’Atlantide a été introduite pour la toute première fois dans le dialogue de Timée. Timée de Locres était un philosophe très riche appartenant à la colonie grecque de « Lokroi Epizephyrio ». Toutefois, ce dernier n’a pas été beaucoup apprécié entre le XVII et XVIII siècle, c’est-à-dire durant l’érudition moderne.

En revanche, c’est Critias qui s’est chargé de la description de l’Atlantide pour la première fois. En effet, dans le dialogue, Critias raconte les différentes explorations de Solon. D’après Critias, ce dernier était un homme d’État qui souhaitait légiférer contre les différents déclins sur le domaine politique, économique et moral de l’Athènes archaïque. Après avoir établi ces changements, il a rendu visite à Amasis II, pharaon d’Égypte. Par la même occasion, il en profita pour lancer une discussion philosophique avec Psenophis d’Héliopolis et Sonchis de Sais.

Durant son voyage, il a parcouru l’ancienne ville de Sais dans le delta occidental du Nil pour y retrouver des monuments historiques tels que la tombe d’Osiris. À cette époque, Sais était encore la capitale de l’Égypte ancienne durant la 26e dynastie. Pendant cette période, les cultes au temple de Neith existaient encore pour honorer la déesse de la création, de la sagesse et de la guerre. C’est justement pendant ces cultes que les prêtres du temple ont raconté à Solon la légende de l’Atlantide.

Platon
— vangelis aragiannis / Shutterstock.com

L’Atlantide : le puissant continent

D’après le récit des prêtres, Atlantide était placée au 10e millénaire avant J.-C., c’est-à-dire durant le début de la transition du Paléolithique au Néolithique à partir du Mésolithique intermédiaire. Tandis que l’agriculture était à cette époque au cœur des peuples préhistoriques, d’autres communautés s’occupaient de la construction des grands monuments comme Göbekli Tepe et Hallan Çemi Tepesi dans le sud-est de l’Anatolie. On pouvait aussi trouver dans le Yorkshire du Nord, en Angleterre, le site Star Carr. 

Platon est par la suite passé au développement de l’histoire. « Car il est relaté dans nos archives qu’il existait autrefois votre État qui avait stoppé le cours d’une puissante armée qui se localisait aux alentours de l’océan Atlantique pour s’agrandir petit à petit dans le but d’attaquer l’ensemble de l’Europe et de l’Asie pour commencer. » Ces récits racontaient à quel point l’Atlantide était grande, il disait même que « l’île était plus grande que la Libye et l’Asie unifiées ». Ces représentations parlaient d’un continent divin qui était tout aussi riche en raison de l’existence de la confédération de rois. C’était aussi une grande puissance qui régnait sur toute l’île, d’autres îles et certaines parties du continent. « Ils ont même réussi à gouverner la Libye jusqu’en Égypte », affirmait Platon.

carte Atlantide

Les descriptions détaillées de la ville d’Atlantide selon le Critias

Le Critias était une autre œuvre de dialogue établie par Platon. Le Critias était souvent associé avec le Timée, avec en plus les personnages de Socrate et Hermocrate, où ils décrivaient plus en détail la ville de l’Atlantide sous différents aspects : le paysage, la végétation, les perspectives sociales et politiques.

Critias parlait d’une époque où les régions du monde étaient divisées entre les dieux. D’après les dialogues, l’Atlantide appartenait à Poséidon qui était le dieu grec des Mers. Ce dernier tomba amoureux d’une fille mortelle appelée Cleito. Ils eurent beaucoup d’enfants dont le premier était Atlas, c’était le roi de tout le royaume insulaire et de l’océan. Les peuples de l’Atlantide appelé « les Atlantes » a réalisé une grande métropole qui était entourée de plans d’eau concentriques reliés par la mer grâce à un grand canal. Un palais qui se localisait au centre, sur une montagne, contenait un temple sacré pour honorer Cleito et Poséidon. Des statues d’or de tous les descendants des dix rois et de leurs épouses étaient également visibles sur le palais.

Non seulement Atlantide était un continent riche, mais Critias racontait également que les peuples étaient tous très aimants et disciplinés en raison des natures divines présentes en eux. Ils obéissaient à toutes les lois que les dieux ont imposées. Ils les aimaient également de tout leur cœur parce que les peuples pensaient que sans les dieux, ils n’existeraient pas. Ces principes les amenaient à ne pas convoiter la recherche des richesses comme l’or et le luxe.

Toutefois, ces vertus se sont peu à peu estompées au cours des années. Leur nature humaine a commencé à faire surface. Le début a été la corruption. Selon le Critias, Zeus, qui était le dieu des dieux, était au courant de tout, il voulait donc punir ses peuples dans le but de les rendre meilleurs. Malheureusement, à partir de là, le dialogue est incomplet, quoiqu’il relate après que des séries de tremblements de terre majeurs ont fait couler l’Atlantide sous la mer.

Atlantide
— Stockbym / Shutterstock.com

L’impact de la légende de l’Atlantide sur la littérature

Plus tard, chaque écrivain avait sa propre opinion sur la légende de l’Atlantide. Xénocrate, par exemple, considérait cette dernière comme un fait historique. Les autres prenaient la légende de l’Atlantide comme un mythe purement fictif. D’autres œuvres ont aussi été réalisées par les écrivains de la Renaissance tels que La Nouvelle Atlantide de Francis Bacon en 1626 et L’Utopie de Thomas More en 1516. Il est même à noter que d’autres histoires comme la destruction d’Akrotiri ont même été inspirées de la légende de l’Atlantide par Platon.

Pour aller plus loin, découvrez 8 mystérieuses cités englouties sous les vagues.

Par Arielle Lovasoa, le

Source: Heritage Daily

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  • L’Atlantide est certainement le point culminant du continent qui s’est effondré et qui a donné naissance au mare nostrum par déversement des eaux de l’atlantique .Les atlandes et l’Atlantide dorment en paix quelque part au fond de la méditerranée occidentale .

  • Si je croise l’histoire que relatent les tablettes sumérienne avec celle de l’Atlantide de Platon, plusieurs élément se rejoignent.
    1°) Poseidon était chez les Grecs le dieu de la mer et à Henki, chez les Sumériens, lui avait été donné par le roi Anu le règne du domaine de eaux terrestres. Que ce soit l’un ou l’autre, il avaient cette attirance pour les femmes humaines. Je crois personnellement que les deux histoires racontent les mêmes faits dans des (dé)formes différentes liées aux croyances locales et il ne serait pas étonant que le livre d’Enoch, retiré du canon biblique officiel juif ou chrétien, lorsqu’il parle « d’ange » s’accouplant avec des femmes humaines trouve tout son sens si l’on considère que l’humain voyait la royauté annunaki comme des « dieux ».
    2°) L’âge d’or Atlante existe autant dans l’âge d’Or Sumérien et la décadence de cet âge d’or est identique dans les deux cas
    3°) Le résultat du déluge qui a englouti le monde est énoncé dans les deux histoires.

    Ce qui est surprenant c’est que l’histoire de l’Atlantide a été au départ relaté par des prêtres égyptien. Hors, selon les recherches et interprétation de Sitchin, La spiritualité égyptienne serait une continuité des tablettes sumériennes et le dieu Rhâ n’était chez les Egyptiens nul autre que Marduck, le fils d’Henki.