
Un très grand nombre d’études ont été menées sur la maladie d’Alzheimer, et pourtant, de nombreuses zones d’ombre persistent à ce sujet. Parmi celles-ci figurent les causes de la maladie. Si les chercheurs ont déjà identifié les mécanismes à l’origine de cette forme de démence, il manque une certaine précision pour une vue d’ensemble unifiée. Cette étude pourrait cependant remédier à ce problème.
À la recherche de la cause profonde de la maladie d’Alzheimer
D’après l’Organisation mondiale de la santé, plus de 55 millions de personnes souffrent actuellement de démence dans le monde, et dans 70 % des cas, il s’agit de la maladie d’Alzheimer. En raison de plusieurs facteurs, il est estimé que ces chiffres vont s’accroître à l’avenir. Ce qu’il faut savoir au sujet de cette maladie, c’est qu’il n’existe pas de traitement permettant de la soigner, et l’essentiel des traitements disponibles vise à ralentir sa progression, à alléger les symptômes et à octroyer la meilleure qualité de vie possible pour les patients.
Si les scientifiques n’ont pas encore trouvé de traitement pour la maladie d’Alzheimer, cela s’explique en partie par le fait que les différentes causes de cette maladie sont encore trop éparpillées. De multiples études sont cependant menées pour y mettre de l’ordre et de nombreuses avancées ont récemment été réalisées pour mieux comprendre cette pathologie. Dernièrement, une étude réalisée par les chercheurs de l’université d’État de l’Arizona a notamment proposé une explication pour expliquer l’origine de la maladie d’Alzheimer.

Le responsable serait ce qu’on appelle des granules de stress
D’après les résultats de l’étude publiée dans la revue Alzheimer’s and Dementia, la cause commune au développement de la maladie d’Alzheimer serait la formation de granules de stress. Cette hypothèse remet en cause tout ce que les experts ont cru jusqu’à présent, mais elle donne l’espoir que la connaissance de la cause profonde puisse aider à faire des percées dans le traitement de la maladie d’Alzheimer. Pour aboutir à leurs conclusions, les chercheurs ont examiné les études existantes sur cette forme de démence.
Une étude réalisée en 2022 a particulièrement retenu leur attention. Celle-ci a révélé que la plupart des voies biologiques peuvent être liées à la maladie d’Alzheimer et a proposé que les granules de stress puissent être la raison pour laquelle la maladie d’Alzheimer se développe chez certaines personnes et pas chez d’autres. Notons que les granules de stress sont décrites comme des amas de protéines et d’ARN qui se forment lorsqu’une cellule est soumise à un stress. Ces amas ont la particularité d’interrompre le mouvement des molécules entre le noyau et le cytoplasme d’une cellule.
Cela perturbe de nombreux processus biologiques importants, notamment la survie et le métabolisme des cellules, ainsi que l’expression des gènes. Par effet de cascade, ces problèmes conduisent à l’apparition de certains des marqueurs clés observés chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer : les enchevêtrements de protéines tau et l’inflammation. En d’autres termes, toutes les différentes facettes de la maladie d’Alzheimer pourraient provenir de la même source : les granules de stress. Bien qu’il n’existe pas encore de preuve formelle que c’est le cas, les chercheurs ont démontré que cela correspond de manière plausible aux données actuelles.
Par ailleurs, quelle est la différence entre Alzheimer et la démence ?
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: Science Alert
Étiquettes: alzheimer
Catégories: Actualités, Santé
Je lis toujours attentivement les articles sur la maladie d’Alzheimer, du fait que mon épouse est atteinte de cette maladie, classée GIR, elle est devenue complètement dépendante, ne marche plus, ne parle plus, docile (c’est tout à fait le contraire de ce qu’elle était). sereine. Elle est en EHPAD à « Bon Rencontre » à Notre Dame de l’Osier, car je ne pouvais plus la garder à le maison après sa chute et le col du fémur cassé. Elle est très bien traitée, j’y vais toutes les fins de journée vers 16h30, on se promène si le temps le permet, je la fait manger et je rentre vers 19h30. Elle est sereine, semble heureuse. Dans cet article, on parle de stress, c’est ce qui a attiré mon attention, car mon épouse a toujours été très stressée, le moindre incident la perturbait énormément. Cela pourrait justifier l’article, mais d’un autre côté, le père de mon épouse était lui même très stressé, (« les chiens ne font pas des chats », mais il n’a pas eu Alzheimer. Il est décédé à 97 ans en pleine possession de ses moyens intellectuels, certes usés par le temps, mais encore efficaces. C’est probablement l' »exception qui confirme la règle » . Cordialement Jacques Jeymond.