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Le meilleur moyen d’éviter les problèmes de santé liés au tabagisme, c’est de ne jamais essayer de fumer. Malheureusement, quand on commence à fumer, il est très difficile d’arrêter. Difficile, mais pas impossible. Et voici notamment le meilleur âge pour arrêter de fumer afin de limiter les risques pour la santé.

Fumer est mauvais pour la santé, mais il est possible d’inverser cette tendance

C’est un fait que nul ne peut nier, fumer est mauvais pour la santé, et c’est notamment associé à de nombreuses maladies graves comme le cancer et les maladies cardiaques. En effet, la nicotine et tous les autres produits chimiques contenus dans une cigarette nuisent à quasiment tous les organes du corps humain ; et ils peuvent même nuire à l’entourage du fumeur à cause du tabagisme passif. Heureusement, il est tout à fait possible d’arrêter de fumer pour limiter les risques de cette mauvaise habitude pour la santé.

Une nouvelle étude réalisée par les chercheurs de l’université de Californie à San Diego a cependant montré que le simple fait d’arrêter de fumer pourrait ne pas être suffisant. Selon les résultats de l’étude publiée dans la revue JAMA Network Open, l’âge auquel on arrête de fumer aurait beaucoup d’importance. Bien évidemment, plus tôt on arrête, mieux c’est. Mais selon les chercheurs, il y a une date limite optimale pour limiter les risques de maladie et de décès précoce liés au tabagisme.

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Pour inverser les risques du tabagisme, il faut arrêter de fumer avant 35 ans

Et cette limite est à 35 ans. L’étude a en effet montré que les fumeurs de cigarettes qui arrêtent avant l’âge de 35 ans ont des taux de mortalité similaires à ceux qui n’ont jamais fumé. Lorsqu’on arrête de fumer avant 45 ans, les risques sont réduits de 90 %, et lorsqu’on arrête entre 45 et 64 ans, les risques ne sont plus réduits qu’à 66 %. Selon les experts, connaître ces différents délais est important, car cela pourrait motiver les jeunes fumeurs qui essaient de se défaire de cette mauvaise habitude.

Pour aboutir à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé des données issues de l’US National Health Interview Survey. Cela leur a donné accès à des informations appartenant à plus de 550 000 individus de 25 à 84 ans. Les participants ont été suivis pendant 17 ans, entre 1997 et 2018. Parmi les participants, 19,8 % étaient des fumeurs, 24,3 % étaient d’anciens fumeurs et 55,9 % ont déclaré ne jamais avoir fumé. Les chercheurs se sont notamment focalisés sur les causes spécifiques de décès des participants.

Les enquêteurs ont découvert chez les fumeurs et les anciens fumeurs, environ 44 % des décès étaient liés à des maladies provoquées par le tabagisme ; dont 52,2 % des décès provoqués par un cancer, 34,7 % par maladie cardiaque et 86,9 % par maladie des voies respiratoires inférieures. L’étude a également montré que la quantité de cigarettes fumées par chaque individu a de l’importance. Cependant, pour ceux qui arrêtent de fumer, les risques diminuent progressivement à partir du moment où ils arrêtent pour se rapprocher des statistiques appartenant à ceux qui n’ont jamais fumé.

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