COURIR LE GUILLEDOU

En ancien français, guiller sous-entendait l’utilisation de la ruse à des fins libidineuses. Tout en restant mystérieux, le coureur de jupons repérait ses proies dans des lieux de débauche.

Dans Le cousin Pons, Honoré de Balzac imaginait les moeurs dissolues d’un personnage. L’expression imagée résumait ce portrait peu flatteur :

« Moi, je vous croyais des maîtresses à la douzaine, des danseuses, des actrices, des duchesses, rapport à vos absences (…) Qu’en vous voyant sortir, je disais toujours à Cibot : Tiens, voilà monsieur Pons qui va courir le guilledou ! »

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Michel Ménard
Michel Ménard
5 années

COURIR LE GUILLEDOU Ça se dit encore un peu au Québec, surtout chez les vieux..

Tintin
Tintin
4 années

J’utilise toutes ces expressions.