La ville futuriste de Toyota au Japon accueille ses premiers habitants

Toyota est peut-être connu pour être l’un des plus grands constructeurs automobiles au monde, mais ses ambitions vont bien au-delà de la conception et la commercialisation de voitures. Ce que Toyota veut maintenant faire, c’est construire une ville intelligente futuriste.

Comme chaque année, le CES a tenu ses promesses en révélant des projets de haut vol en matière de technologie, et l’un de ces projets appartient notamment au constructeur automobile japonais Toyota. Au cours de ce salon de la technologie, Toyota a annoncé que la première phase dans la construction de sa ville intelligente axée sur la mobilité et l’innovation a été achevée. Elle promet voitures volantes, robots domestiques et maisons connectées. Notons que ce projet a été annoncé pour la première fois il y a cinq ans, et il prévoit notamment de créer une communauté futuriste et écologique de 10 milliards de dollars à Shizuoka, au Japon.

Toyota's Woven City is a real-world test bed for tomorrow's tech https://t.co/LCPTKOIHn3 #CES2025 #MWC25 pic.twitter.com/uTpHmkxbsL
— Evan Kirstel #B2B #TechFluencer (@EvanKirstel) January 10, 2025

À terme, la ville – qui sera nommée Woven City – devrait s’étendre sur 5 hectares. Woven City est notamment présentée comme un « laboratoire vivant » où les résidents serviront également de cobayes pour des technologies révolutionnaires en matière de mobilité, de vie urbaine et de durabilité. Il semblerait que ce projet soit en train de prendre forme puisque Toyota a fièrement annoncé que la ville devrait accueillir ses premiers résidents à l’automne 2025. Ce seraient donc 100 employés de Toyota ou de sa filiale, Woven by Toyota, qui devraient emménager.

À long terme, la communauté de Woven City devrait s’agrandir progressivement pour inclure des individus externes et leurs familles. Au total, la première phase de la ville devrait permettre d’abriter 360 résidents. Par ailleurs, l’Arabie saoudite déploie des robots pour accélérer la construction de sa ville futuriste.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le 26 janvier 2025