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Les scientifiques stupéfaits de la propagation de la variole du singe en Europe et Amérique du Nord

Plusieurs cas suspects ont déjà été détectés en France

Est-on à nouveau sur le point de faire face à une autre pandémie ? C’est la question que tout le monde se pose, dans la mesure où plus d’une centaine de cas de la variole du singe ont été détectés hors du continent africain au cours de la semaine passée. Pour l’instant, il n’y a aucun décès à déplorer, mais les scientifiques sont tout de même inquiets et stupéfaits de la propagation de cette maladie.

La variole du singe : qu’est-ce que c’est ?

Si la pandémie de Covid-19 continue à défrayer la chronique, de nombreuses autres maladies virales sévissent partout dans le monde, et parmi elles figure la variole du singe. Également appelée Monkeypox en anglais, la variole du singe est causée par le virus Monkeypox, un virus de la famille des Poxviridae et du même genre de virus que celui qui provoque la variole. La variole du singe est loin d’être une nouvelle maladie puisqu’elle a été découverte pour la première fois chez le singe en 1958 ; le premier cas humain date de 1970 et a été signalé en République démocratique du Congo.  

Depuis sa découverte, il y a déjà eu plusieurs épidémies épisodiques de la variole du singe, essentiellement en Afrique, bien que la maladie se soit déjà manifestée en dehors de ce continent. En ce qui concerne les manifestations de la maladie, les premiers symptômes ressemblent à ceux de la grippe, c’est-à-dire de la fièvre accompagnée de frissons, d’épuisement, de maux de tête et de faiblesse musculaire. Ensuite, on observe généralement un gonflement des ganglions lymphatiques et enfin, une éruption cutanée, commençant souvent sur le visage pour se propager sur le reste du corps.

Ces éruptions cutanées peuvent être très pénibles, dans la mesure où cela cause des démangeaisons et de la douleur. De manière générale, il n’y a pas d’aggravation des symptômes de la maladie, et l’infection finit par disparaître – même sans traitement – au bout de 14 à 21 jours, a rapporté BBC. Malgré tout, il est important de surveiller les manifestations de la maladie, dans la mesure où la variole du singe ne se transmet qu’après l’apparition des symptômes. Une personne manifestement malade peut ainsi transmettre le virus à d’autres individus par contact direct avec les lésions de la peau, avec les vêtements du malade, ou avec les écoulements nasaux et buccaux du malade.

Une maladie peu dangereuse que l’on peut prévenir par vaccination

En ce qui concerne les traitements, les médecins prescrivent parfois des médicaments antiviraux, bien qu’on puisse guérir sans traitement. Les patients peuvent également prendre des médicaments pour soulager les symptômes de la maladie. Ainsi, en ce qui concerne la variole du singe, on préconise essentiellement la prévention, notamment par vaccination des humains et de leurs animaux de compagnie. En cas d’épidémie, l’interdiction du commerce de petits mammifères et de singes africains est également recommandée, car ces animaux peuvent transmettre le virus aux humains.

De manière générale, il n’y a pas lieu de craindre que la variole du singe cause une pandémie semblable à celle provoquée par le Covid-19. Quoi qu’il en soit, les scientifiques ont avoué leur stupéfaction face à la propagation actuelle de la maladie en Europe et en Amérique du Nord. Actuellement, plus de 80 cas confirmés et 50 cas suspects de la variole du singe ont été signalés dans ces deux régions, dont un cas avéré et plusieurs cas suspects en France, a rapporté Ouest-France.

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