La recherche pour un vaccin contre le Covid-19 est lancée. Malheureusement, il ne verra pas le jour avant au moins un an. Toutefois, de nouvelles études sont en cours pour savoir si le BCG, le vaccin contre la tuberculose, serait efficace pour les personnes infectées.
Des études en cours pour déterminer l’efficacité du vaccin existant contre la pandémie actuelle
Le vaccin contre la tuberculose, ou BCG, est ancien et parfaitement connu des médecins. Créé en 1921 en France, il a depuis prouvé son efficacité. Toutefois, son obligation en France a été levée en 2007, à l’exception de certaines professions, et il n’est plus recommandé que pour les enfants à risque. Concernant l’épidémie de coronavirus, un vaccin est en cours de recherche mais ne sera pas disponible avant au moins un an. Les chercheurs se penchent donc sur des solutions alternatives pour le court terme, en étudiant la possibilité de se servir du BCG. « On sait depuis des dizaines d’années que le BCG a des effets bénéfiques non spécifiques, c’est-à-dire qu’il protège contre d’autres maladies que celle pour laquelle il a été créé, la tuberculose », explique à l’AFP Camille Locht, directeur de recherche Inserm à l’Institut Pasteur de Lille.
Ainsi, le BCG (pour Bacille de Calmette et Guérin, les inventeurs) serait efficace contre d’autres maladies, en particulier les maladies respiratoires. Le but n’est pas de prévenir le virus, en d’autres termes de lutter contre sa propagation, mais de permettre de limiter les effets néfastes du virus dans l’organisme des personnes déjà contaminées, et donc d’éviter un emballement du système immunitaire.
Des recherches coordonnées au niveau mondial
Les chercheurs ont constaté que les pays ayant mis en place rapidement une politique de vaccination contre la tuberculose étaient moins touchés par le Covid-19. Ainsi, par exemple, en Allemagne de l’Est, les habitants sont moins touchés, la RDA ayant mis en place la vaccination très tôt. Des chercheurs de plusieurs pays vont mettre en place des essais cliniques de grande ampleur chez les personnes les plus à risque, les personnels soignants. L’Australie a déployé les grands moyens puisque l’Institut Murdoch de Melbourne lance une étude clinique sur 4 000 personnes du secteur hospitalier. Le même type d’études sera mis en place dans plusieurs pays du monde (les Pays-Bas auront une équipe de 1 000 soignants).
Les chercheurs comptent également observer les différences entre les pays ayant mis en place une politique de vaccination contre la tuberculose et ceux qui ne l’ont pas fait. Ainsi, les chercheurs français auront tous été vaccinés (du fait que la vaccination était obligatoire jusqu’en 2007), ce qui ne sera pas le cas de tous. Le BCG permettrait de stimuler la mémoire de l’immunité innée, qui est la première immunité face à une infection, et de créer ainsi une immunité innée entrainée. Ainsi, grâce aux vaccins, le système immunitaire inné peut être mieux préparé à lutter contre les maladies, et pas seulement le système immunitaire acquis, celui qui développe des anticorps.
Ces nouvelles vont venir mettre de l’eau au moulin des théories anti-vaccins, ou anti-vax. De plus en plus nombreuses, ces personnes refusent la vaccination sous prétexte que ce serait dangereux et que les autorités mentiraient à propos des effets secondaires qui seraient, selon eux, plus dangereux que les maladies elles-mêmes. La France, qui dispose pourtant d’une politique vaccinale assez performante, détient le record du monde de personnes contre. En 2019, un Français sur 3 estimait qu’ils étaient dangereux, 20 % qu’ils n’étaient pas efficaces. Ces théories, dangereuses, ne mettent pas seulement les personnes elles-mêmes et leurs enfants en danger, mais également le reste de la population. Ainsi, alors qu’elle était pratiquement éradiquée, la rougeole refait son apparition dans le monde, la faute en étant incombée aux anti-vax, persuadés que le ROR (vaccin combiné contre la rougeole, la rubéole et les oreillons) serait responsable des cas d’autisme chez les enfants.
Le vaccin contre le SARS-Cov-2 n’est pas pour tout de suite. Mais le vaccin contre la tuberculose, ayant déjà prouvé son efficacité, va être testé sur les soignants dans de nombreux pays, afin de déterminer s’il peut être efficace contre les effets du Covid-19. Cette étude n’est toutefois pour l’instant qu’au stade d’étude, les conclusions viendront plus tard.
Par Marine Guichard, le
Source: Tom's guide
Étiquettes: tuberculose, coronavirus, covid-19, vaccin
Catégories: Actualités, Santé
Les populations non vaccinées seraient plus sévèrement touchées par le Covid-19 que les autres
C’est un message subliminal du gouvernement.
Ça veut dire que quand leur vaccin super cher verra le jour il faudra que tout le monde se fasse vacciner pour que BIG PHARMA puisse engranger des milliard.